nitialement prévu en 2026, l’instauration avait été reportée de deux ans, le gouvernement irlandais craignant des tensions commerciales, notamment avec les Etats-Unis suite à la mise en œuvre de droits de douane par Donald Trump. En marge du conseil européen sur l'Agriculture (Agrifish), le ministre irlandais de l’Agriculture, Martin Heydon, est allé plus loin, annonçant la décision du gouvernement de procéder désormais dans le cadre d’une voie européenne commune. « L’ouverture d’une procédure d’examen conjointe constitue un signal fort pour le secteur et le marché unique », s’est félicité l’organisme professionnel italien Federvini.
Une approche particulièrement litigieuseLe ministre italien de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida, a joué un rôle clé dans cette nouvelle prise de position irlandaise, annonçant sur sa page Facebook : « Aujourd’hui, mon collègue Martin Heydon a confirmé la décision du gouvernement irlandais de procéder en collaboration avec l’Italie et d’autres partenaires européens pour revoir la réglementation nationale sur l’étiquetage des boissons alcoolisées (« avertissements sanitaires »), renonçant ainsi à des positions unilatérales que l’Italie avait contestées ». Saluant « une autre grande victoire pour la protection de notre système de production et nos caves », le ministre italien a invité Martin Heydon à le rejoindre à Vinitaly à Vérone en 2026.
Pour le président de Federvini, Giacomo Ponti, « Il s’agit d’une avancée significative pour tous les acteurs qui croient en un modèle réglementaire équilibré, fondé sur des données scientifiques et capable de protéger simultanément les consommateurs, la qualité des produits et la valeur de nos chaînes d’approvisionnement ». Rappelons que les avertissements sanitaires irlandais étaient particulièrement litigieux car établissant « un lien direct entre l’alcool et les cancers mortels », et faisant fi de la libre circulation des marchandises au sein de l’Union européenne.




