Des racines à Bordeaux, des branches dans le monde entier », résume un communiqué relatant la réunion géante mise en œuvre le 9 août au château Latour-Martillac, Grand Cru Classé de Graves, pour la 4ème édition d’ « une cousinade pas comme les autres ». 320 descendants d’Édouard Kressmann, arrivé à Bordeaux en 1858 pour ensuite créer sa propre maison de négoce une dizaine d’années plus tard, se sont réunis ce 9 août, dix ans après l’édition de 2015, au sein de la propriété devenue repère collectif, après que le fils d’Edouard, Alfred, a définitivement acquis la propriété en 1930.
Des quatre coins de France, certes, les ramifications familiales réunies arrivaient également du Canada, d’Allemagne, d’Arabie saoudite, du Danemark, d’Italie, de Polynésie, du Royaume-Uni, de Suisse, du Togo et des États-Unis. C’est depuis 2018 un nouvel Edouard Kressmann qui assure la direction technique du château Latour-Martillac, donc la 5ème génération depuis son homonyme trisaïeul. Alors que l’évènement n’avait plus eu lieu depuis 2015, aînés et plus jeunes sont parvenus à réimpulser l’organisation d’un évènement sacralisant la tradition familiale. L’ouverture d’un Nabuchodonosor 2014, « millésime choisi pour son équilibre et pour affirmer ensemble ‘ce dont nous avons hérité, nous le faisons vivre’ », a constitué le clou de retrouvailles autour d’un ancêtre commun ayant investi l’activité viticole.
Un second tome du livre de famille, « fruit d’années et de recherches de la part de Joël Kressmann », a également été présenté lors de la manifestation, « éclairant l’ancrage bordelais, les figures fondatrices, les migrations et les métiers du vin qui ont façonné la culture Kressmann », place un communiqué.