Pellenc poursuit son offensive vers les vignobles étroits en lançant une gamme de chenillards début avril au salon VinÉquip. Fraîchement sortis des usines italiennes Qrea, onze modèles de 26 et 54 ch seront bientôt disponibles à la vente pour les vignes plantées à partir de 1 m. De quoi répondre à tous les besoins et s’adresser à toutes les bourses.
Sur son stand, l’entreprise a présenté trois de ces machines. « Nous avons ici un GE 260 D, à moteur essence de 26 ch et un GD 480 D et un GX 504 D, à moteurs diesel de 48 et 50 ch, pour un poids compris entre 400 et 650 kg. Tous sont équipés de six distributeurs, d’un retour libre et d’une prise de force hydraulique, rapporte Cyril Carlot, directeur commercial Pellenc Bourgogne. Nous nous plaçons sur un marché où nous n’étions pas. » Prix : de 19 000 à 60 000 €.
Pour les vignes étroites également, Guérin Viticulture a présenté sa tondeuse hydraulique intégrale pour chenillards et enjambeurs. Cette machine entretient l’interrang grâce à une lame centrale escamotable d’une largeur de coupe de 60 cm. Elle nettoie la ligne des souches avec deux tondeuses satellites d’une largeur de coupe de 31 cm qui s’effacent grâce à ses ressorts (réglables) et peuvent se replier hydrauliquement. En tout, la tondeuse travaille sur 1,20 m de large. « Une version de 1,30 m va bientôt voir le jour », assure Sébastien Guérin, dirigeant de l’entreprise. Deux patins à l’avant et un rouleau à l’arrière améliorent le guidage de l’outil qui nécessite 20 l/min d’huile et peut être équipé d’une centrale actionnée par un moteur Honda. Prix : on notera son prix attractif à partir de 5 500 €.
Tondeuse hydraulique intégrale pour chenillards et enjambeurs de Guérin Viticulture (photo S. El Makhzoumi)
Retour au tracteur interligne avec un outil de binage intercep atypique des Ets Ferotin. Claude Ferotin, agriculteur dans la Drôme, a conçu des disques plats ajourés, montés sur moyeux, qui sectionnent les adventices justes sous la surface du sol en travaillent entre 2 et 3 cm de profondeur. « C’est la vitesse d’avancement entre 4 et 6 km/h et la résistance du sol qui font tourner les disques », explique-t-il. L’inventeur a monté ses interceps sur un châssis à largeur variable hydrauliquement entre 1,70 et 3 m. Ici pas de palpeur. Les disques s’effacent au contact des ceps et reviennent en place grâce à des vérins hydrauliques maintenus sous une pression réglable grâce à des boules d’azote. Prix : 12 500 € le cadre extensible et ses interceps.
L'outil de binage intercep atypique des Ets Ferotin (photo S. El Makhzoumi)
Dans les allées du salon un curieux bras automatisé à 6 axes baptisé CRX30iA a retenu notre attention. L’outil attrapait des bouteilles sur un convoyeur pour les ranger dans un pallox. « C’est un robot collaboratif que l’on peut utiliser pour l’enboxage ou le déboxage des bouteilles ou la palettisation des cartons », explique Loïc Wanlin, responsable technique événementiel de Fanuc, l’exposant. Pour cela, on le programme sur une console. Ce robot peut également aider un opérateur à soulever et à déplacer une charge pesant jusqu’à 30 kg sur une portée de 175,6 cm. « Et comme le robot est facilement transportable, il peut s’utiliser en Cuma », précise Loïc Wanlin. Prix : à partir de 45 000 €.
Robot CRX30iA de Fanuc (photo S. El Makhzoumi)
Petit dernier d’Espace Drive, Cave O Vin est un distributeur automatique connecté destiné aux viticulteurs qui peuvent y déposer les commandes effectuées par leurs clients. Le principe ? « Le client commande en ligne. Le viticulteur dépose ses bouteilles dans un casier du distributeur. Le client reçoit alors un QR-code qu’il scanne à la borne du distributeur et récupère sa commande. Le système peut tourner 7 jours sur 7. Le viticulteur, lui, n’a pas besoin d’être présent sur le site », explique Luckas Santiago, commercial de la marque. Prix : le modèle de base comporte 32 casiers. Espace Drive loue ses armoires à partir de 1 300 €/mois et les vend à partir de 60 000 €.
Distributeur automatique Cave O Vin (photo S. El Makhzoumi)