ieux vaut prévenir que guérir. C’est ce que prône RB3D, spécialiste de l’assistance aux efforts. L’entreprise étoffe sa gamme d’exosquelettes avec Symbo, dédié à la prévention du mal de dos.
Chloé Laferriere, chargée marketing et communication pour l’entreprise, explique « Il a été conçu avec l’aide de pas moins de cinq domaines viticoles essentiellement dans l’Yonne et en Côte d’Or. » Les enquêtes de satisfaction menées auprès des clients équipés de son grand frère, l’Exoviti, ont révélé un bon retour concernant le soulagement du dos. « On avait plus de mal à équiper les personnes étant dans une démarche de prévention uniquement. » précise la chargée marketing et communication, « Au départ, lorsqu’on a conçu l’Exoviti, nous pensions qu’il remplirait cette mission. Cependant, en raison de son poids et de son encombrement, ainsi que de son tarif de 1500 € HT, il s’est avéré trop contraignant pour remplir une simple mission de prévention des troubles musculosquelettiques (TMS). »
En revanche, le Symbo, principalement composé de textile, propose un prix plus accessible. Il est « plus léger, plus souple et discret, on n’a pas l’alignement du dos que l’on obtient par la rigidité de l’Exoviti. », ce qui permet de l’utiliser facilement, y compris en conduisant. Bien qu’il offre un soutien de 15 % inférieur à celui de l’Exoviti (entre 15 à 30% en fonction des réglages) l'acceptation du Symbo est facilitée par sa simplicité d'utilisation : « Il y a moins besoin d’ajuster précisément le placement pour assurer efficacité et confort » Sans ceinture, le système se règle grâce à des molettes ajustant les sangles. Toutefois, elle insiste sur l'importance des bonnes pratiques : « On n’oublie pas les échauffements, les étirements et les bonnes postures du corps. C’est un outil de prévention, il ne remplace en aucun cas les bonnes pratiques. »
crédit photo : RB3D
Le réseau de distribution reste identique à celui de l’Exoviti. « Le Symbo est commercialisé depuis le début du mois d’octobre. On en a déjà vendu chez des viticulteurs, des paysagistes et des couvreurs. » conclu Chloé Lafferiere.