l y a quelques semaines, France Bois Forêt a annoncé à la presse remettre le dossier de la création d’une « interprofession nationale unique des métiers de la forêt et du bois » sur la table accueillant notamment les organisations professionnelles de l’aval de la filière.
Alors qu’ils représentent 48% de la recette des forêts domaniales et 31% de celle des forêts publiques (réalisées par l’ONF), et payent, comme toutes les entreprises de l’amont, la contribution interprofessionnelle obligatoire à France Bois Forêt, les mérandiers n’ont pas encore été sollicités pour l’intégrer.
« Nous espérons que cette interprofession aboutira et que nous pourrons y collaborer pleinement », annonce Vincent Lefort. Le président du syndicat des mérandiers explique que les acteurs du secteur ont besoin de se rassembler et de travailler ensemble autour d’enjeux communs, « comme la relation avec la société civile, l’attractivité des métiers et la formation ».
Vincent Lefort a officiellement demandé au président de France Bois Forêt à faire partie de la future interprofession, sans intermédiaire, et d’être associé aux différentes réflexions en ce sens d’ici à sa mise en place. L'affaire semble en bonne voie.