Un certain nombre d’informations fausses et malveillantes sont diffusées concernant l’enrichissement de la récolte 2013.
Les vignerons de la région Languedoc-Roussillon y sont présentés comme incapables de respecter la règlementation qui s’applique depuis de nombreuses années dans l’ensemble des régions françaises.
La supposée menace d’un contentieux par nos collègues vignerons espagnols et italiens est un leurre. De plus, il est inadmissible de lire que les caves coopératives concernées représentent une minorité de vignerons. Plus de 100 présidents ont signé la pétition pour être autorisé à enrichir quel que soit le mode opératoire, ainsi que les trois fédérations IGP (Aude, Gard et Hérault) qui représentent également les vignerons indépendants.
Nous précisons que la chaptalisation ne consiste pas à ajouter du sucre et de l’eau. Les vignerons du Languedoc-Roussillon ne sont pas génétiquement fraudeurs comme certains le laissent entendre.
Nous nous réservons le droit de répondre juridiquement à ces propos diffamatoires.
Mais l’urgence, aujourd’hui, est de répondre à la demande des vignerons et de préserver la compétitivité de nos vins.
Pourquoi nous interdire la chaptalisation qui est appliquée dans des régions à forte notoriété mondiale ? Les vignerons du Languedoc-Roussillon n’auraient-ils pas droit à l’équité économique et règlementaire.
Merci aux censeurs publics et privés qui condamnent une profession.
Le Président
Boris CALMETTE