Dès juin 2011 et le vote du rapport Dess au Parlement européen, les vignerons indépendants avaient appelé la Commission européenne à intégrer le maintien des droits de plantation dans sa proposition de réforme de la PAC.
« Le secteur vitivinicole, les Etats membres et les députés européens s’expriment d’une voix quasi unanime sur l’enjeu du maintien des droits de plantation depuis plusieurs mois. La Commission connaît les risques de la libéralisation des plantations, elle connaît la pertinence de nos arguments. La création d’un groupe de haut niveau est une heureuse initiative, mais elle est tardive » déclare Thomas Montagne, président de la CEVI.
« Nous sommes prêts à participer aux réflexions de ce groupe. Non seulement les débats sur l’avenir de notre secteur ne sauraient être pertinents sans l’apport des vignerons indépendants. Mais aussi, la réforme de l’OCM Vin de 2008 a mis en place des mesures très positives pour notre secteur, qu’il est important de renforcer et c’est dans cette direction que nous souhaitons travailler » ajoute Thomas Montagne.
« Le maintien des droits de plantation, parce qu’il détermine l’équilibre de notre secteur, ne peut pas attendre et ne prête pas à débat. Le maintien des droits de plantation doit être intégré dans la réforme de la PAC, comme nous l’avons déjà demandé » précise Costantino Charrère, vice-président de la CEVI en charge des affaires politiques et syndicales.
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