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Lundi 02 octobre 2023 share tweeter share facebook share linkedin

Alcoolémie, perte de points et de permis... un site pour tout savoir

Communication rédigée par la Factory
Alcoolémie, perte de points et de permis... un site pour tout savoir
Sur la route, en matière d’alcoolémie, les règles sont strictes. Mais les conducteurs savent-ils vraiment ce qu’ils risquent ? Voici quelques rappels, indispensables à connaître.

Le permis à points a déjà plus de 30 ans. En effet, c’est en 1992 que ce système entre en vigueur en France. Doté initialement de six points, il passera à douze, faisant suite à l’impopularité que suscite cette mesure. Constatant que les principales victimes des accidents de la route sont des jeunes âgés de 18 à 24 ans, la décision est prise de mettre en place, en 2004, un permis probatoire : les jeunes conducteurs ne disposent alors que de six points la première année.

Parmi les infractions les plus fréquentes : les excès de vitesse, qui peuvent faire perdre de 1 à 6 points, et la consommation d’alcool. En France, aucune conduite n’est tolérée avec un degré d’alcool supérieur à 0,5 g/l de sang, soit l’équivalent de deux verres de bière ou de vin : il est de 0,2 g/l pour les jeunes conducteurs. Quelle perte de points sur le permis pour cause d’alcoolémie risque-t-on ? Dès que le seuil de 0,5 g d’alcool par litre de sang est dépassé, le conducteur se voit retirer six points et ce, quel que soit le taux d’alcool. Seule différence : en-dessous de 0,8 g/l, l’infraction est associée à une contravention de 4ème classe, soit une amende comprise entre 90€ et 750 €. Au-delà, elle est considérée comme un délit et donc, en plus d’une lourde amende, peut être liée à une peine de prison.

Deux jours pour récupérer jusqu’à 4 points

À condition de ne pas avoir perdu tous ses points, des stages de récupération permettent de récupérer jusqu’à 4 points, mais une seule fois par an. Cette cession, de deux jours consécutifs, se déroule en général dans un centre agréé dont la liste est disponible en préfecture. Ces journées comprennent des études d’accidents, une analyse de différents comportements et de leurs conséquences sur la conduite, ainsi qu’un questionnaire d’auto-évaluation. En moyenne, le coût de ces stages oscille entre 100 et 280€.

Carte de grise et permis suspendu, que faire ?

Certains conducteurs peuvent se demander comment réaliser une carte grise avec une suspension du permis de conduire, notamment s’ils projettent un achat par exemple. S’il est effectivement impossible de réaliser la carte grise d’un véhicule sans un permis valide, une alternative existe toutefois. Détaillée sur le site guichetcartegrise.com, elle consiste à désigner, lors de l’immatriculation du véhicule, une personne de son choix comme titulaire principal : un conjoint, ami ou membre de la famille qui lui est bien en possession de son permis. Vous serez alors déclaré comme cotitulaire et disposerez des mêmes droits. Mais attention, même si votre nom figure sur le certificat d’immatriculation, il vous est bien évidemment interdit de circuler sur les routes sans permis de conduire valide.

La consommation d’alcool, altérant la capacité à conduire, est passible d’un retrait de 6 points dès 0.5g/l (0.2g/l pour les jeunes permis). 

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