Coup de projecteur sur le foncier viticole Méditerranéen

• Le Languedoc Roussillon offre de l'espace, du potentiel terroir et un environnement parfaitement adapté à la culture bio. Autre atout : l’irrigation qui est facile à mettre en œuvre.
   
• La Vallée du Rhône propose le vin de demain, recherché par une clientèle nationale et internationale. Le vignoble est réellement tendance avec des appellations à très forte notoriété.
   
• La Provence qui est la région référence en matière de rosé, voit sont vignioble recherché et ce, dans un cadre et une qualité de vie reconnus.
   

1. Etat du marché Méditerranéen

• Chaque année dans le vignoble Méditerranéen près de 1% des caves particulières changent de propriétaire.
   
• En moyenne 6 000 ha de vignes sont cédés annuellement dans le vignoble méditerranéen soit 2% des surfaces.
   
• Les transactions sont « médiatisées » mais l'impact reste maitrisé.

Qui achète ?

Trois grandes familles d'investisseurs se distinguent :

• Les professionnels (vignerons, négoces...) soucieux d'améliorer leur sourcing
• Les français, principalement d'ex chefs d'entreprises, en reconversion, ou en diversification patrimoniale.
• Les étrangers qui sont essentiellement européens, les investisseurs chinois restent toujours collés au marché du bordelais.
   

Où en sont les prix ?

Deux marchés cohabitent, celui des crus qui évolue à la hausse de façon permanente et récurrente (les valeurs ont été multipliées par 9 depuis 1990) et le marché des vignobles en générique dont les valeurs n'ont quasiment pas évolué.
 

Forte évolution du prix des crus 

Les tendances

• Les AOC génériques Languedoc et Côtes du Rhône sont stables respectivement 17 000 €/ha pour le Languedoc et jusqu'à 25 000 €/ha pour les Côtes du Rhône.
   
• Les Côtes du Rhône Villages sont à la hausse : 30 000 € à 50 000 €/ha pour certains Côtes du Rhône Villages.
   
• Il y a surchauffe pour les Côtes de Provence, inflation accélérée par la très faible récolte de 2017.
   
• Les crus : la pression foncière est proportionnelle à la rareté et à la notoriété. Les Côtes du Rhône Nord deviennent quasiment inaccessibles et introuvables, ils offrent la même spéculation que les crus de Bourgogne. La surchauffe s'enregistre sur Châteauneuf du Pape et Gigondas. En Provence et Languedoc, certaines appellations rencontrent également des sur cotations (Côtes de Provence avec le concept Sainte Victoire et Coteaux du Languedoc avec Pic Saint Loup...) 

Conclusion: 

• Le patrimoine viticole méditerranéen est une valeur certaine
   
• Quasiment pas de baisse de valeur à l'hectare à l'exception de certains types de vignobles (les vins doux naturels)
   
• Les domaines positionnés dans un environnement à potentiel touristique sont également très recherchés pour l'œnotourisme.

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