menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Communication / Une nouvelle génération de levure très faiblement productrice de SO2, H2S et éthanal
Jeudi 11 mai 2017 share tweeter share facebook share linkedin

Une nouvelle génération de levure très faiblement productrice de SO2, H2S et éthanal

Communication rédigée par Lallemand
Une nouvelle génération de levure très faiblement productrice de SO2, H2S et éthanal
L’obtention de vins frais et fruités, sans défauts organoleptiques, est une priorité pour de nombreux marchés. Dans cette optique, Lallemand, l’INRA, le groupe ICV et Montpellier Supagro ont développé une nouvelle méthode de sélection de levure faiblement productrice de SO2, de composés soufrés négatifs et d’acétaldéhyde.

 


LES COMPOSES SOUFRES : D'OU VIENNENT-ILS ?

Le SO2 provient d’un ajout exogène, le sulfitage, mais aussi de la levure. Durant le process de vinification, Saccharomyces cerevisiae peut en effet produire spontanément du SO2, de quelques mg à plus de 100 mg/L. Cette variation dépend du choix de la levure et des facteurs environnementaux : sulfitage (facteur le plus important), présence de précurseurs dans le moût (acides aminés soufrées, précurseurs cystéinylés, sulfates), niveau d’azote assimilable et température de fermentation.

Comme pour le SO2, le H2S dépend du métabolisme de la levure, qui peut en libérer jusqu’à 107,5 μg/L dans le milieu. Cette production dépend encore une fois du choix de la levure, mais aussi du type de nutrition utilisé. Un excès de DAP peut être défavorable, contrairement à un nutriment organique à base de levures inactivées.      

 Au cœur du système, le choix de la levure revêt donc une importance capitale.


UNE METHODE DE SELECTION UNIQUE ET INNOVANTE A L'ORIGINE D'UN BREVET

1er objectif : identifier les voies métaboliques et les bases génétiques impliquées dans cette production de composés soufrés par la levure (cf. figure 1).

  • Croisement de deux souches de levure : l’une fortement et l’autre faiblement productrice de ces composés.
     obtention de souches « filles »
  • Analyse des souches « filles » au niveau phénotypique (quantité de SO2 produit) et génotypique (cartographie de l’origine parentale des génomes).
     rapprochement entre ces données et identification de deux régions du génome directement impliquées (QTL = Quantative Trait Loci).  

 

2ème objectif : sélection de nouvelles levures faiblement productrices de SO2, d’éthanal et de H2S (cf. figure 2).

  • Croisement entre une souche choisie pour sa capacité fermentaire et ses intérêts œnologiques et une souche faiblement productrice de composés soufrés
  • Régions QTL marquées pour un croisement plus rapide (4 cycles seulement) et plus précis (93,75 % du génome de la souche d’intérêt conservée)

 ​Brevet en instance PTC/IB220131050623.


 

UNE NOUVELLE GENERATION DE LEVURES AUX RESULTATS PROBANTS

LALVIN ICV OKAY YSEO® a été la 1ère levure sélectionnée avec ce procédé innovant, ce qui lui a valu une récompense dans la catégorie de l’innovation du SITEVI 2013.

 

 En 2016, 3 nouvelles levures issues de ce process font leur apparition, chacune ayant ses propres caractéristiques œnologiques : IOC BE FRUIT distribuée par l’IOC, LALVIN ICV OPALE 2.0 YSEO® distribuée par l’ICV et Lamothe Abiet dans leurs zones de chalandises respectives, LEVULINE® BRIO distribuée par Oenofrance.

 

                                        

>> Pour en savoir plus, consultez l’e-mag n°36 ou la lettre d’information n°19 sur le site Lallemandwine.com

 

 

© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé