ESCA-BDA - Ce que coûtent vraiment les maladies du bois, et comment réduire ce coût

La perte d’un pied de vigne, c’est d’abord une perte de capacité de production. Négligeable s’il ne manque que quelques ceps épars, puisque les pieds voisins vont assurer la production, ou si la parcelle produit au-delà de son quota, ce manque à gagner devient vite important, parce que les ceps complantés ne produiront pas avant 4 ou 5 ans (2 ans en cas de surgreffage). Selon le prix du vin produit, même en ne comptant que 3 années de perte de production, ce manque à gagner peut aller de 6 à 50 € par cep remplacé, et beaucoup plus pour les grands crus classés.

Ensuite, il y a le coût du complant et le temps passé à arracher le pied mort et à replanter, ou à surgreffer lorsque c’est possible. Ces coûts sont estimés entre 6 et 10 € par plant.

Le coût total de la mortalité de la vigne est donc de 12 € par cep, au minimum, et jusqu’à 60 € par cep pour les vignes produisant des vins bien valorisés.

Pour une parcelle de vigne qui perd 500 ceps par an, le total « remplacement + manque à gagner » est donc de 6 000 € au minimum, mais il peut atteindre 30 000 € pour les vins mieux cotés, et plus encore si les taux de mortalité sont plus élevés.

Alors, que faire pour réduire ces coûts ? Deux procédés donnent de bons résultats :

• Les bonnes pratiques de taille et le curetage des pieds les plus atteints : il s’agit d’abord d’assurer de bons flux de sève en limitant les nécroses dues aux plaies de taille, pour faciliter la circulation des molécules de défense naturelle de la vigne. Ensuite, le curetage des parties nécrosées peut permettre de prolonger de quelques années les ceps les plus atteints. C’est beaucoup de travail mais après quelques années, selon l’âge et l’état des ceps, l’économie peut aller de 30 à 60 %.
• Le procédé génodique (stimulation de résistances de la vigne par des séquences de sons) : ce procédé original est le plus économique en main d’œuvre, puisque l’appareil de diffusion est autonome. Après sa mise en place, en mai ou juin, il suffit de vérifier une fois par semaine qu’il fonctionne normalement (une ou 2 diffusions de 7 mn par jour). La moyenne des baisses de mortalité constatées est supérieure à 60 % dès la première année, avec des records supérieurs à 90 % de baisse (mortalité divisée par 10 !). Ces résultats sont prouvés par l’analyse des évolutions annuelles de plus de 120 parcelles de vigne, depuis 1 à 8 ans.
  Ils sont aussi validés par plusieurs comparaisons avec des parcelles témoins, les plus semblables possibles aux parcelles d’essais.

Combien coûte l’application ESCA-BDA du procédé génodique ? 900 € par appareil et par an, soit 300 € / ha pour 3 ha ou 150 € /ha pour 6 ha. La première année, avec les prestations d’installation, de formation et de suivi, ce coût est de 2 700 € / appareil (de 2 à 10 ha).
Mais combien cet investissement permet-il d’économiser ?

Pour une parcelle de 4 ha, avec des mortalités antérieures de 400 ceps par an et des vins à 5 € de marge brute, soit un coût total de 25 € par cep, l’économie réalisée est de :

• 8 000 € si la baisse de mortalité est de 80 %,
• 5 000 € si la baisse de mortalité est de 50 %,
• 3 000 € si la baisse de mortalité est de 30 %.

Si la baisse de mortalité est inférieure à 30 %, par rapport à la moyenne des mortalités des 3 ou 4 années précédant l’installation de son procédé, Genodics rembourse intégralement ses prestations. Les clients de Genodics sont donc tous gagnants, dès la première année !

Les années suivantes, les coûts sont divisés par 3 et donc les gains sont plus élevés, surtout en cas d’installation de plusieurs appareils (tarif dégressif) ou de plusieurs applications (mildiou…).

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