ait suffisamment rare pour être souligné, l'ensemble des organisations professionnelles viticoles (1) ont adressé une lettre commune ce 2 février aux députés pour les alerter sur leurs « vives inquiétudes » portant sur la loi de Santé Publique. Signé de la main des sept présidents, le texte reconnaît qu'en l'état, la proposition de loi satisfait la filière, mais s'alarme des propositions formulées par l'ANPAA en décembre dernier. Le sujet Internet est évidemment au cœur de cette missive qui interpelle sur l'avenir des réseaux sociaux ou des sites de vente de vins en ligne dans le cas où la communication sur Internet venait à être encadrée sur le web. La filière glisse aussi au passage sa revendication historique : celle d'une définition réglementaire de la publicité.
Enfin, les organisations professionnelles viticoles réagissent à une éventuelle évolution du message sanitaire qui supprimerait le mot « abus » pour donner « l'alcool est dangereux pour la santé ». « Cette assimilation du vin à un produit nocif dès le premier verre est contraire aux repères 2340 définis par la haute autorité de santé et serait une provocation pour notre secteur», relève la lettre qui appelle à un dialogue en amont des débats parlementaires.
(1) : UMVIN, CNAOC, Confédération des vins IGP de France, CCVF, Vignerons Indépendants, Anivin, CNIV
Crédit photo : Assemblée Nationale