ilier de l'enseignement et de la recherche en Å“nologie de l'Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie de Montpellier (ENSAM, désormais Montpellier SupAgro), le professeur Claude Flanzy aura marqué des générations de vinificateurs avec son sourire malicieux et ses travaux sur la macération carbonique (à la suite des expérimentations de son père, Michel Flanzy, autre référence Å“nologique). Disparu à 79 ans, « il était une des grandes figures de la viticulture et de l’oenologie et a contribué à la renommée de notre école » estime Renaud Fremont sur le site des anciens élèves de Montpellier SupAgro (dont il anime le réseau). En annonçant sa disparition, l'Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) rappelait que depuis sa retraite le professeur était le « recteur de l’Union des Œnologues de France. » Passionné de vins rosés, Claude Flanzy présidait également le comité scientifique du Centre de Recherche et d’Expérimentation du Vin Rosé.
L'Institut des Produits de la Vigne (ex-Unité Mixte de Recherche de Science pour l'Oenologie) de Montpellier SupAgro fait face à son deuxième deuil estival, après le décès ce 11 juillet de Jean-Pierre Robin, qui en avait dirigé le laboratoire de biochimie métabolique et technologie.
[Photo : Claude Flanzy lors des quatrièmes Rencontre Internationales du Rosé à Marseille, en 2013]