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Drônes et viticulture de précision : l'état sanitaire du vignoble bientôt vu du ciel
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Drônes et viticulture de précision : l'état sanitaire du vignoble bientôt vu du ciel

Par Alexandre Abellan Le 09 juin 2014
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uand il s'agit de surveiller l'état sanitaire d'une parcelle de vigne, viticulteurs comme consultants ou prestataires de services en reviennent « toujours à une méthode empirique qui trouve ses limites dans les moyens disponibles, le stade de détection, les risques d’erreurs » estime Nicéphore Cité, le pôle de développement de la filière image en Bourgogne. Afin de fournir aux opérateurs viticoles des outils d'aide à la décision plus efficaces, Nicéphore Cité et l’Agence pour le Développement Economique de la Région de Chalon-sur-Saône (ADERC Bourgogne) travaillent depuis trois ans à l'utilisation des technologies d'imagerie en viticulture de précision. Ce projet de Recherche et Développement se concrétise avec la mise en place d'un consortium de recherche mutualisée, tout juste signé avec la Coopérative Céréalière Bourgogne du Sud (1 300 viticulteurs adhérents pour 18 000 ha et une quinzaine de techniciens viticoles).

Lancé ce printemps, ce programme a pour objectif de déterminer « pour chaque pathologie, les capteurs les plus appropriés à une détection précoce » et, in fine, de « caractériser de manière automatisée la situation sanitaire du vignoble » par imagerie embarquée sur drone. Une fois les premières cartes dynamiques obtenues, la question de la faisabilité technique et de l'exploitabilité économique de cet outil seront posées. La finalité du programme étant de proposer une solution durable pour redresser la productivité du vignoble, alors que la Bourgogne « a perdu l’équivalent d’une récolte sur les quatre derniers cycles d’exploitation », pour partie seulement à cause d'aléas climatiques. Au-delà des maladies cryptogamiques classiques (oïdium et mildiou), le fléau qu'est la flavescence dorée est particulièrement visé par ce consortium de recherche, tout comme les maladies du bois et le court-noué. « Les deux cancers du vignoble, hélas pas qu'en Bourgogne » nous confiait Thierry de Bueil, le chef de culture de la maison Bouchard, qui participe justement à un programme de recherche sur le court-noué (cliquer ici pour en savoir plus).

 

 

[Photos : Nicéphore Cité]

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