menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Gens du vin / Contre-façon : les grands hommes des grands crus français au procès Kurniawan
Contre-façon : les grands hommes des grands crus français au procès Kurniawan
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Contre-façon : les grands hommes des grands crus français au procès Kurniawan

Par Alexandre Abellan Le 19 décembre 2013
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Contre-façon : les grands hommes des grands crus français au procès Kurniawan
«

 Du tac au tac, dites non au toc » clamait la dernière campagne anti-contrefaçon des Douanes. Mais encore faut-il pouvoir discerner la copie de l'original. Lorsqu'il s'agit de vins mythiques, aussi légendaires par leurs millésimes introuvables que par leur tirage limité, l'amateur n'a pas toujours tous les éléments pour pouvoir en juger. Telle était la faille sur laquelle Rudy Kurniawan a bâti son empire de contrefaçon. Produisant les vins de garage directement dans sa cuisine, le collectionneur américain a réussi à se faire accepter dans le cercle fermé des maisons de ventes et à organiser de spectaculaires enchères. Surnommé le Docteur Conti, le prestidigitateur, qui transformait un vin de table en un cru prestigieux, a été mis à jour suite aux doutes de propriétaires de grands crus de Bourgogne face à des bouteilles suspectes. Ce qui a déclenché une perquisition du domicile californien de Rudy Kurniawan et la saisie de plus de 250 vins en cours de falsification (ils seraient tous issus d'assemblages, comme la majorité des vins vendus par lui aux enchères rapporte Decanter).

Débuté ce lundi, son procès à la cour fédérale de Manhattan (état de New York) a vu se presser les preuves de contre-façons ("des éléments à charge accablants" rapporte la RVF), ainsi que les propriétaires des domaines copiés, notamment Aubert de Villaine (domaine de La Romanée Conti), Laurent Ponsot (domaine Ponsot) et Christophe Roumier (domaine Georges Roumier). Comme le rapporte le Wine Spectator, le premier s'est gaussé d'avoir entre les mains autant d'étiquettes de vins qui n'existent plus (millésimes 1900, 1906...), les deux autres démontrant que les vins vendus sous leurs étiquettes n'existaient pas (Clos Saint-Denis avant 1982 pour le domaine Ponsot et Domaine Belorgey avant 1952 pour le domaine Georges Roumier).

 

 

[Illustration : dessin du procès Kurniawan, Jane Rosenberg (New York Dailly News)]

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Gens du vin
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé