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Commercialisation des vins de Bourgogne : jusqu'ici tout va bien
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Commercialisation des vins de Bourgogne : jusqu'ici tout va bien

Par Alexandre Abellan Le 09 octobre 2013
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Commercialisation des vins de Bourgogne : jusqu'ici tout va bien
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n repli de 16 % par rapport au millésime 2011, les vendanges 2012 ne sont élevées qu'à 1,26 millions d’hectolitres de vins AOC en Bourgogne. D'après les données du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne, ce sont exclusivement les échanges entre la viticulture et le négoce qui ont pâti de cette faible disponibilité (-16 % de vrac sur la campagne 2012-2013). Face à une demande maintenue, les stocks à la propriété auraient diminué de 10 à 15 % à la fin août 2013. Malgré cette conjoncture, le vignoble bourguignon n'enregistre pas de coup de frein de son activité, il s'agit plutôt d'un ralentissement. Avec 1,43 millions hl, les sorties à la propriété ne diminuent globalement que de 5 % par rapport à la moyenne quinquennale (voir graphique).

Malgré la faible disponibilité, les échanges sont restés tendus grâce à la forte demande des marchés. En France, la Bourgogne aurait commercialisé 20 millions de cols en restauration, cavistes et ventes directes sur les six premiers mois de l'année. Le BIVB se réjouit de plus que « la Bourgogne soit le vignoble le mieux valorisé en Grande Distribution », avec un chiffre d'affaires de 204,4 millions d'euros pour 30,7 millions de bouteilles sur le premier semestre (respectivement +5,3 et +4,1 %). A l'export, la tendance est encore plus nettement à la croissance, avec des demandes asiatiques et américaines fortes. Pour une « valorisation constante mais maitrisée » tempère le BIVB.

La probable hausse des cours à venir laisse en effet planer la menace d'un décrochage des marchés. Vice-président du BIVB, Michel Baldassini estimait cet été que « compte tenu des faibles stocks, il est difficile de savoir quels vont être les effets de cette conjoncture. Le danger est de perdre à terme des parts de marché. L'enjeu va être de les reconquérir ensuite, ce qui n'est jamais une mince affaire... » Au-delà des enjeux commerciaux, la pérennité d'entreprises viticoles est également posée. Le BIVB souligne cependant que tous « ces bons chiffres ne traduisent toutefois pas les disparités qui subsistent dans le vignoble. Certaines entreprises connaissent des problèmes de rentabilité que la filière tente de résoudre. »

 

[Graphique : BIVB]

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