nimé par FranceAgriMer et le Conseil Interprofessionel des Vins de Provence, l'Observatoire des Marchés Internationaux des Vins Rosés se penchait lors du dernier salon Vinexpo sur les ventes de rosés en Café, Hôtel et Restauration. D'après les enquêtes déclaratives 2012, les ventes annuelles des vins rosés en restauration sont juste inférieures à celles des vins blancs (respectivement 25 et 26 % des ventes de vins tranquilles à table). Les rosés se démarquent nettement des blancs sur les autres débits de boissons (cafés, bars, discothèques, casinos…), taillant des croupières aux rouges. Si les vins blancs y représentent 25 % des ventes, les rosés sont en effet au niveau des rouges (37 et 38 %).
D'après le Panel CHD Facts, 90 % des cartes de vins proposent des vins rosés. Le taux des pénétrations des vins de Provence est particulièrement élevé, à 71 % des restaurants français et 46 % du réseau CHR hors restauration à table. Pour comparaison, les rosés de la Loire sont présents dans 24 % des restaurants, ceux du Languedoc dans 14 %, de Bordeaux dans 12 %... Le cinquième des vins rosés français serait distribué par le réseau Café, Hôtel et Restauration selon les estimations du CIVP. La moitié des vins rosés français vendus en grande distribution et hard-discount (en GMS les rosés représentent 28% des volumes de vins tranquilles vendus), 17 % en vente directe et 11 % à l'export.
En ce qui concerne la saisonnalité de la consommation de rosés, Michel Couderc (CIVP, photo) estime que « 40 % des ventes française de rosés sont concentrés sur l'été. C'est un schéma que l'on retrouve dans pas mal de pays. Mais il faut souligner que la consommation de rosé augmente sur tous les moments de l'année, notamment lors des festivités et du 14 février. » Mais la saisonnalité n'est rien face « à la météo, ce début d'année maussade en témoigne ».