u 2 au 7 juin 2013, la Roumanie accueillait dans son Palais du Parlement (Bucarest), le trente-sixième congrès de l'Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), sur le thème du « vin, entre tradition et modernité ». Membre de l'Office International de la Vigne et du Vin depuis 1927, la Roumanie avait d'ailleurs organisé le Congrès OIV en 1968. Roumain, le Commissaire Européen à l’Agriculture Dacian Cioloş estimait qu'il était « possible de développer une viticulture moderne tout en gardant les traditions» et en a profité pour « réaffirmer l’engagement de l’Union Européenne face aux travaux développés par l’OIV». La grande majorité des textes établis par les experts de l'OIV (400 avaient fait le déplacement à Bucarest) sont en effet repris tels quels par l'Union Européenne.
En parallèle de cette semaine de congrès, l'OIV organisait sa onzième Assemblée Générale Extraordinaire. La session fut riche en décisions, avec l'élection d'un nouveau directeur général, Jean-Marie Aurant (qui remplace à partir du premier janvier 2014 Federico Castellucci)
et l'adoption de 21 résolutions à l'unanimité, concernant notamment les méthodes d'analyse des phtalates, la définition du métier d'œnologue, la recherche de cépages multirésistants aux maladies cryptogamiques et les études médicales in vivo pour les effets de la consommation de vins sur la santé humaine. L’Azerbaïdjan est également devenu le 45ème Etat Membre de l'OIV. Le pays possède un important vignoble (240 000 hectares), essentiellement tourné vers la production de raisins de table. Une loi sur la production de vin a été adoptée en 2002.