es travaux de réflexion de la Mission d’Evaluation et de Contrôle de la Sécurité Sociale du Sénat inquiétent la filière française du vin, qui pressent la mise en place d'une fiscalité comportementale. Face à cette perspective, les délibérations du Conseil Spécialisé Vins de FranceAgriMer se sont conclues ce 15 mai par une interpellation des pouvoirs publics. La filière a ainsi rejeté tout principe de hausse de la fiscalité dans une perspective de prévenir les comportements à risque, « considérant que, la filière vin a pris pleinement ses responsabilités sociétales en s’engageant pour la mise en œuvre d’actions concrètes de prévention, d’éducation et de communication responsable ».
Les représentants ont également souligné « le caractère stigmatisant de la fiscalité comportementale pour l’image du vin [et] demande la mise en place d’une campagne d’information et de prévention sur les repères de consommation ». Réglant leurs pas sur celui de Vin et Société, les membres du Conseil Spécialisé rejoignent les sénateurs, parlementaires et syndicats professionnels opposés à la hausse de la fiscalité des vins. Ce front commun rappelle aussi en choeur l'importance de la filière vin en France : 500 000 emplois directs et indirects dans 66 départements, pour le deuxième secteur excédentaire de la balance commerciale française. L’audition de la filière par la mission sénatoriale est annoncée le 23 mai 2013, au travers de Vin et Société.
Mise à jour du 21 mai après-midi : en déplacement au Salon de l'Agriculture de Bordeaux, le ministre Stéphane Le Foll a déclaré que le gouvernement n'enviageait pas une hausse de la fiscalité des vins [Source : Sud Ouest]