tudiant depuis quatre années la consommation de vins en Chine, l'agence Wine Intelligence présentait dernièrement à la UK Market Research Society (MRS) les difficultés à « découvrir ce que les Chinois pensent réellement du vin ». D'après ce retour d'expérience, cerner l'avis réel des consommateurs chinois est particulièrement ardu. Plus qu'en Europe ou en Amérique, les sondés ont tendance à privilégier un retour positif, quitte à ne pas refléter leur expérience réelle. Les enquêtes de consommateurs montrent particulièrement cette volonté de « vouloir plaire et éviter d'offenser, trait national qui peut être d'origine culturelle ou politique ».
Les responsables de Wine Intelligence relèvent un autre trait de caractère génant la connaissance de la consommation chinoise. Lors de focus group, les participants ont tendance à se couler dans le moule du consensus, « craignant de dire la mauvaise chose dans la sphère publique » et de se retrouver isolés. Mais le point clé dans l'approche commerciale de la Chine reste la question de l'apparente unité de ce marché. Au lieu d'un bloc culturel uni, il s'agit d'une mosaïque de cuisines, langages et climats, dont la « complexité ne peut être approchée qu'avec le temps passé loin des grandes villes ».
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