aisant le point sur l'année 2012, l'Association Britannique du Commerce des Vins et Spiritueux (WSTA) décrit une consommation anglaise en chute constante. En volume, la baisse des achats de boissons alcoolisées aura été de 4 % sur le réseau on trade (CHR) et de -3 % en circuit off trade (consommation à domicile). La WSTA souligne également que les ventes de Noël ont globalement été moroses et décevantes pour les professionnels. La hausse des ventes off trade de vins effervescents (+8 % sur l'année) dénote, mais témoigne d'un déclin de la consommation de champagnes.
On remarque cependant que la WSTA n'hésite pas à noircir le trait, s'inscrivant ouvertement dans une démarche de lobbying contre les nouvelles mesures fiscales visant à augmenter les taxes des vins et spiritueux (en parallèle d'un projet de prix minimum). Depuis 2008, le gouvernement britannique pratique en effet un « escalateur » des taxes appliquées aux boissons alcoolisées. En 5 ans, les taxes sur les vins auraient augmenté de 50 %. Pour son nouveau budget 2013-2014 , le gouvernement britannique vient d'annoncer une augmentation de 5,3 % des taxes sur les vins et spiritueux (la bière est épargnée), « soit +10 pences par bouteille de vin et +53 pences pour un litre de spiritueux ».
En 2012 et en valeur, le Royaume Uni était le premier marché des vins français à l'export.