Pourquoi pas un D.N.S. ?

.N.S., Diplôme National de Sommellerie. Hélas, ce diplôme n’existe pas !

Il y a un peu plus de 50 ans, la création du Diplôme National d’Oenologie allait donner un essor extraordinaire au métier d’Oenologue et au développement de l’œnologie moderne.

La France, pays producteurs de grands vins et d’une tradition gastronomique presque sans égale, devrait (il est encore temps) mettre en place un DNS : ce diplôme de haut niveau (peut être équivalent à un Master 1) permettant de fournir en sommeliers professionnels, les métiers de la restauration, les métiers de la distribution (sommelier conseil, sommelier chef de rayon …) ou les métiers de l’exportation (sommelier éducateur, sommelier international…) ou encore sommelier exerçant dans les sites oenotouristiques...

Le DNS serait le dernier étage d’une formation allant de la MCS (Mention Complémentaire de Sommellerie), puis Brevet Professionnel de Sommellerie, et enfin Diplôme Nationale de Sommellerie. La France diplôme chaque année 350 à 400 œnologues, le besoin en Sommelier avec un Diplôme National est égal et même supérieur aux besoins en œnologues.

Les écoles ou les universités françaises brillent peu dans les classements internationaux (classement de Shanghai). Peut-être serions-nous en tête s’il y avait un classement catégorie ŒNOLOGIE ou catégorie SOMMELLERIE !

 

 

[Illustration : détail de la plaquette de l'Union des Sommelliers de France]