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urprise, les prévisions de la production française de vins du Service de la Statistique et de la Prospective de ce début novembre ne sont pas inférieures à celles de début octobre. Elles ont même (très légèrement) augmenté. Témoignant de la diminution progressive de la production française de vin (44,1 millions en août, puis 42,9 millions hectolitres en septembre et 40,6 millions en octobre), ces estimations mensuelles se sont fixées à 40,7 millions d'hectolitres de vins alors que les vendanges françaises se sont achevées.
La production de ce millésime restera historiquement basse (par rapport aux 40 dernières années), avec une réduction de 12 % de la production par rapport à la moyenne quinquennale. Au niveau de la ventilation de la production, 19,37 millions hl de vins AOP seraient produits (-13 % par rapport à la moyenne quinquennale), 11,47 millions hl de vins IGP (-12 %), 6,98 millions hl de vins pour eaux-de-vie (-6 %) et 2,89 millions hl de VSIG (-22,1 %).
Les vignobles les plus affectés par ce millésime sont septentrionaux. Le premier est incontestablement la Champagne, avec 1,82 millions hl produits, soit une diminution de 37 % de sa production par rapport à la moyenne quinquennale. Le Val de Loire connaîtrait une réduction de 28 % de sa production, la Bourgogne et le Beaujolais de 26 %...
