ors la séance extraordinaire du 31 juillet à l’Assemblée Nationale, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a été interpellé par le député Jean-Paul Dupré sur la question des droits de plantation. L’élu de l’Aude lui demandait « de dire non à la libéralisation des droits de plantation, afin que notre viticulture (250 000 emplois et 7 milliards d’euros d’excédent commercial) ne subisse pas le triste sort de notre secteur industriel, soumis à la seule loi du marché. »
Stéphane Le Foll (voir photo) a clairement indiqué qu'il maintenait à ce sujet la position de son prédécesseur, Bruno Le Maire. Le ministre en a profité pour annoncer, « devant la représentation nationale, que le ministre de l’agriculture et le Gouvernement veulent revenir sur cette suppression et réintroduire les droits de plantation dans la viticulture. Comme vous l’avez dit, le vin n’est pas un produit banal. Il faut pouvoir maîtriser sa production et revenir sur les droits de plantation (...) en veillant à répondre à la question essentielle : préserver à la fois la qualité et la spécificité de la viticulture, cette production noble que l’on doit garantir. »
Ces déclarations font échos à celles de sénateurs, qui se prononçaient récemment pour un maintien immédiat des droits de plantation (pour en savoir plus, cliquer ici).