près 4 mois d’enquêtes, le cabinet d’avocats Cozen O’Connor vient de publier ses conclusions sur le scandale du ‘Panchogate’ (pour en savoir plus, cliquer ici). Selon les enquêteurs, « il n’y a eu aucune irrégularité de la part de l’Académie des Vins d’Espagne. Jay Miller n’a rien reçu de valeur pour visiter des caves ou déguster des vins pour le compte du Wine Advocate. »
Cependant, le rapport ajoute que « des arrangements en Espagne, notamment l’organisation d’événements en marge des visites de Jay Miller, ont créée une apparence d’irrégularité, bien en deçà des standards déontologique du Wine Advocate ». Le rapport d’enquête avance également que ce serait la manque de maîtrise de la langue espagnole par Jay Miller qui aurait pu conduire à ces situations.
Comme il l’avait récemment déclaré (pour en savoir plus, cliquer ici) Robert Parker a pris ses responsabilités dans cette affaire. Sur le site du Wine Advocate, où il publie le rapport du cabinet d’avocat, il précise que « l’intégrité, la crédibilité et l’indépendance sont les pierres angulaires de notre travail, et nous les maintiendrons quels qu’en soit le prix. » Le code de conduite du Wine Advocate va donc être révisé, notamment en ce qui concerne les événements privés réalisés par des prestataires et le contrôle des dépenses lors des déplacements.
Le critique Jay Miller a quitté la rédaction du Wine Avocate le premier janvier 2012. Il aurait ainsi respecté un accord conclu avec Robert Parker en janvier 2011, bien avant la controverse. Les notes de dégustation qu’il avait réalisé en Espagne n’ont pas été publiées dans le Wine Advocate. Toujours membre de l'Académie des Vins d'Espagne, Pancho Campo MW a récemment déclaré à la revue Harper's qu'il comptait s’éloigner du monde du vin. Selon lui, « c'est une entreprise familiale spécialisée dans l'événementiel et nous voulons l'agrandir pour continuer à en être fiers. Les attaques que j'ai reçues m'ont beaucoup touchées, car elles étaient personnelles et impliquaient le reste de ma famille. »