Baclofene : Le premier médicament qui guèrit de l'alcoolisme fait ses preuves

ela fait 5 ans que le docteur Olivier Ameisen a révélé qu’un alcoolique peut réellement guérir de sa maladie. C’est à dire devenir totalement « indifférent à l’alcool »…. et plus seulement espérer "rester abstinent d’alcool", au prix d’efforts à vie, de risques quotidiens de rechute, et d’un affichage quasi explicite de son addiction. Restait à savoir quels sont les pourcentages d’efficacité de cette thérapie révolutionnaire, exclusivement basée sur une molécule utilisée depuis longtemps à d’autres fins (rhumatisme et médecine sportive) : le baclofène. Ces pourcentages d’efficacité ont été révélés le 26 juin, à l’occasion d’un colloque organisé par l’Association Aubes à l’hôpital Paul Guiraud de Villejuif. Ils sont impressionnants :
- 50 à 60 % de succès complet : indifférence à l’alcool et non-consommation sans effort.
- 30 à 34 % de succès relatif, c'est-à-dire diminution de consommation de plus de moitié.
- 10 à 20 % d’échecs (10 à 20%, c’est le taux de réussite  des cures traditionnelles de désalcoolisation !).
Il s’agit de résultats observés au bout de seulement 4 mois, sur 100 malades ayant accepté de suivre le traitement sous le contrôle du psychiatre Renaud de Beauregard à Vitry/Seine, et sur 84 autres sous le contrôle du professeur Philippe Jaury, au C.H.U. Descartes de Paris. Ils sont confirmés par les résultats observés par des psychothérapeutes comme le docteur Annie Rapp dans la région parisienne, ou par des généralistes comme le docteur Joussaume dans le Var. Paradoxalement (?) les médecins qui vivent à 100 % de l’alcoolisme, c'est-à-dire les alcoologues et addictologues, ne publient pas de résultats….
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