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réé en 2005, pour développer une marque ombrelle de commercialisation des vins français sur les marchés internationaux, le groupe Chamarré (Société en commandite + sa filiale OVS) est en redressement judiciaire depuis le 31 mai. Les chiffres 2009 n'ont pas été publiés. En 2008, le chiffre d'affaires de Chamarré s'élevait à 6,3 millions d'euros pour une perte de 3,3 millions d'euros et un endettement à hauteur de sept millions d'euros. En 2006, le chiffre d'affaires avait été de 2,77 Millions d'euros et affichait une perte nette de 2,47 millions d'eurosEn 2007, Chamarré a levé 7,2 millions d'euros avec l'ambition de créer "une marque forte à l'export". L'entreprise Chamarré était coté sur le Marché Libre. Dix coopératives réunies dans une holding financière VITIFRANCE ont participé à cette augmentation de capital : [Producta (Bordelais), Val d'Orbieu (Languedoc-Roussillon), les Vignerons de la Ténarèze (Gers), Viticoop Beaujolais, la Cave de Jurançon, la Distillerie des Moisans (Cognac), l'Union de Vignerons de l'Ile de Beauté (Corse), Saint-Cyr Participation (Loire), le Cellier des Dauphins (Vallée du Rhône) et la Cave de Rasteau (Vallée du Rhône)]. VITIFRANCE détient 25 % du capital de Chamarré.
"Les difficultés de Chamarré ne menace pas les coopératives associées. Le concept CHAMARRE intéresse des acteurs du vin" murmurent les proches du dossier, "la reprise du groupe Chamarré est probable..."