Même avec la pression covid croissante, « il n’y a pas de raison que le salon Sitevi, qui est aimé, attendu et le premier salon d’ampleur depuis le dernier Sitevi [en 2019] ne se passe pas dans de bonnes conditions » rassure Isabelle Alfano, la directrice du salon (en tant que directrice du pôle construction et agroéquipement de Comexposium). Se tenant du mardi 30 novembre au jeudi premier décembre au parc des expositions de Montpellier, le "salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, olive, fruits et légumes" va appliquer le protocole sanitaire imposé par le gouvernement aux évènements accueillant un public en intérieur et sans jauge.
Ce qui consiste à imposer la présentation du passe sanitaire (sous format papier ou numérique) à l’entrée du parc des expositions de toutes personnes se présentant au salon (organisateurs, prestataires, exposants et visiteurs) explique Isabelle Alfano, soulignant que le port du masque est obligatoire sur tout le salon : « nous avons conscience que ce n’est pas facile sur un salon convivial comme le Sitevi. Mais il est possible de le retirer quand on est assis pour boire et manger. » Afin de permettre le respect des gestes barrière, des distributeurs de gel hydroalcoolique seront à disposition dans le salon. Concernant la distanciation, l’organisateur met à profit l’agrandissement d’un hall pour aérer son plan d’implantation.


« Aujourd’hui, nous n’avons pas de demandes particulières pour aller plus loin. Mais nous restons à l’écoute jusqu’au dernier moment. Nous l’avons vu dans les mois précédents, la situation peut évoluer d’un jour à l’autre et nous avons su faire preuve d’adaptation et d’agilité » indique Isabelle Alfano. S’appuyant sur l’expérience des autres salons organisés par Comexposium depuis début septembre, l’organisatrice souligne qu’il n’y pas eu de clusters sur les précédents évènements.
Avec 900 exposants (dont 150 nouveaux), le Sitevi témoigne de la « réelle envie de se retrouver » de la part d’une « filière dynamique », même dans « un contexte particulier, où l’on comprend l’appréhension » conclut Isabelle Alfano.