e vote (très attendu !) sur les vignes semi-larges aura bien lieu le 27 juillet 2021. Les Vignerons Indépendants avaient demandé un report d’un an et la tension suscitée par ce sujet avait semé un doute sur le calendrier. « Si le Champagne reste l’un des vins le plus connus au monde, il ne faut pas s’endormir » précise Maxime Toubart, président du SGV, ce 10 juin lors de son assemblée générale. Pas question de différer le vote. Le temps expérimental a duré vingt ans, c’est suffisant selon le SGV. Dix réunions ont eu lieu sur ce thème, dans le vignoble, avec la présentation des résultats des expérimentations menées par le Comité Champagne.
Lors de l’AG, Maxime Toubart a répondu aux critiques et aux craintes des opposants à ce dossier : « Si le vote est positif, il s’agira d’une possibilité et non d’une obligation ; le prix du kilo de raisin continuera à dépendre de l’offre et de la demande et non de la densité de production ; l’esthétique paysagère ne sera pas dégradée mais au contraire notre image pourrait être renforcée sur le plan environnemental et enfin la qualité et la typicité de nos vins n’est pas remise en cause ». Il s’inscrit « en faux contre ceux qui alimentent les rumeurs et notamment celle selon laquelle l’objectif caché et final serait celui d’autoriser la machine à vendanger ». Difficile, à ce jour, de prévoir quelle sera l’issue du vote !
Les modifications qui seront demandées par le SGV ne se limitent pas à la densité de plantation.
Le SGV va proposer plusieurs autres changements à inscrire dans le cahier des charges de l’AOC :
-L’introduction du Voltis, cépage résistant au mildiou et à l’oïdium
-L’obligation de traitement à l’eau chaude pour lutter contre la flavescence dorée
-La possibilité de transvaser dans des contenants de moins de 75 cl pour répondre à de nouveaux usages de consommation