omptant parmi les 21 lauréats de la dernière vague d’aides du fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires Grand Est, la cave vinicole d’Orschwiller-Kintzheim va pouvoir financer son plan de dématérialisation et de modernisation de sa production. Estimé à 1,3 millions d’euros, ce plan se pose en véritable électrochoc pour accéder à une nouvelle étape de modernisation, pour ne pas dire à un âge moderne.
En l’état, « la cave vinicole d’Orschwiller-Kintzheim travaille de manière artisanale avec beaucoup d’opérations manuelles, un outil de production d’ancienne génération et une organisation peu dématérialisée » rapporte le dossier de candidature, qui indique qu’un premier objectif est de « dématérialiser l’organisation avec un logiciel ERP permettant de gérer la production, la vente ainsi que les visites de manière efficiente et sans papier ».
Dans ses chais, la coopérative indique vouloir également investir pour limiter les opérations manuelles dans la cuverie, le tirage, le conditionnement et les expéditions. « L’enjeu étant d’améliorer ses rendements, faire face à la concurrence internationale, limiter son impact environnemental, ainsi que de lutter contre les risques de troubles musculosquelettiques et risques psychosociaux liés à son fonctionnement actuel » souligne la cave, qui doit créer trois emplois pour répondre à ces enjeux.
Avec un chiffre d’affaires de 5,6 millions d’euros (à 27 % à l’export), la cave vinicole d’Orschwiller-Kintzheim réunit 65 adhérents. Elle est dirigée par Nadia Lelandais et présidée par Jean-Paul Eblin. Certifiée Haute Valeur Environnementale (HVE) depuis 2019, la coopérative convertit ses 140 hectares de vigne à la bio depuis 2020