Pour financer des logements sociaux, la Ville de Paris a décidé de sacrifier plusieurs hectares de son patrimoine, estimés à plus de 8 millions de mètres carrés » rapporte le Journal Le Parisien.
Sur les 19.000 biens dont elle dispose, plus de 500 sont situés hors de Paris, dont la Chartreuse Notre-Dame-du-Glandier (Corrèze), un ensemble de 44 bâtiments situés sur 17 hectares et sur deux communes (Beyssac et Orgnac-sur-Vézère), qu’elle vient de vendre 2,8 millions d’euros au négociant en vin Descas et Fils.
Les frais d'entretien et de gardiennage (850.000 euros par an) ont poussé Paris à prendre cette décision, malgré les 250 emplois générés par le site.


Les acquéreurs veulent en faire un lieu de vie entre logements, commerces, jardins partagés et espaces de travail, avec un "modèle vertueux de gestion des déchets". « La cession de ce domaine est loin de plaire à tout le monde, notamment dans l'opposition, où l'on préférerait voir la dette municipale se réduire » indique le Journal.
Selon un proche du dossier cité dans l’article, "les nouveaux propriétaires surfent sur la crise sanitaire" puisqu'ils devraient proposer à de nombreuses entreprises de venir installer leurs locaux au vert et même leur proposer des logements.