Le bouchon poussé trop loin
Nouvelle force politique au pouvoir, les écologistes ont initié des débats en s’attaquant à des symboles de la culture populaire française, comme l’arbre de Noël ou le Tour de France. Les petites phrases bien senties ont fusé comme celle du chef de l’Etat qui a déclaré refuser de revenir au « modèle Amish » (au moment où sa ministre de l’écologie signait la pétition « Nous voulons des coquelicots »…). Dans la filière viticole, nombreux sont tentés de penser que l’association « Alerte aux toxiques » pousse le bouchon trop loin en s’attaquant aux vins HVE. En instrumentalisant systématiquement le choix des vins pour en faire un sujet politique et en n’indiquant pas une lecture scientifique objective des résultats de l’analyse, l’association joue un jeu contestable et surtout est à la limite de la désinformation. A tel point que l’attaque en diffamation pourrait être envisagée.
D’une manière plus générale, cette désinformation est une véritable plaie quand on sait qu’elle peut s’inscrire dans la croyance collective durant des années. Un exemple : les médias reprennent depuis des années que la vigne c’est 20 à 35 % des pesticides pour 3 % de la surface cultivée. Un chiffre trompeur comme le souligne le site Decodagri (un blog du Groupe France Agricole, auquel Vitisphere appartient) dans une enquête réalisée par Alexandre Abellan, journaliste de Vitisphere. A lire d’urgence !