lors que Michel Houellebecq nous dit qu’il n’y aura pas de changement après la crise sanitaire, que d’autres s’enflamment pour une politique de rupture, le quidam ne peut que rester dans le flou sur les enjeux qui feront la politique et l’économie de demain. La seule certitude étant que les temps seront très durs d’un point de vue économique. Et qu’il faudra faire preuve d’une réactivité qui, on a pu le voir par le passé, fait souvent cruellement défaut à la filière vitivinicole. Bien sûr, la vigne est une culture de temps long. Ce facteur demeure un impondérable. Mais le commerce est autre chose. Il faut pouvoir réagir vite. Si adapter ses pratiques culturales peut prendre du temps, les pratiques commerciales bénéficient de davantage de souplesse. Digitaliser au maximum ses pratiques commerciales, créer des partenariats de confiance avec ses distributeurs, adapter rapidement son packaging,… sont autant de pistes à réfléchir alors que le commerce est au ralenti. Par ailleurs, il y a certainement urgence à mettre en place un pacte de loyauté entre les différents acteurs de la chaîne de distribution, comme les producteurs italiens en font le vœux. On le voit bien l’Etat ne pourra pas éteindre tous les feux. Plus que par le passé, le vin français doit trouver ses solutions propres pour sauver ce qui est l’un des fleurons de notre pays.
Faut-il un pacte de filière ?
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 08 mai 2020
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