PI pour Equipements de protection individuels. Sur ce point, « la France est en avance » a rappelé Julien Durand-Réville, responsable Santé à l’UIPP (Union des Industries de la protection des plantes), lors de la conférence de presse annuelle de cette organisation, le 15 janvier à Paris. La DGAL a en effet publié en 2016 de nouvelles recommandations sur le port de ces équipements pour que ceux-ci soient mieux adaptées aux différentes tâches et aux classements des produits. De son côté l’UIPP a développé un guide d’étiquetage pour homogénéiser les recommandations qui figurent sur les étiquettes des produits. En parallèle, de nouvelles normes ont été conçues aboutissant au développement d’une nouvelle génération d’EPI, plus confortables et mieux adaptés aux tâches agricoles.
Aujourd’hui place à la communication ! Toutes les parties prenantes de la filière agricole, les préventeurs et les fabricants d’EPI lanceront fin février une grande campagne nationale de communication auprès des agriculteurs et des conseillers agricoles. L’objectif : expliquer toutes les évolutions qui concernent les EPI (réglementation, recommandations, nouvelles normes et dernières innovations) autour d’un langage commun.
Cette campagne est portée par le Contrat de solutions. Elle est dotée d’un bugdet de 270 k€ cofinancée par le plan Ecophyto (à hauteur de 200 k€) et par les différents partenaires. Elle est construite avec l’ensemble des partenaires dont l’UIPP, les syndicats agricoles, la MSA, le ministère de l'agriculture, les chambres d'agriculture, la distribution, les fabricants d'EPI.... « C’est la première fois où les préventeurs et tous les acteurs de la filière agricole se retrouvent autour de la table », note Julien Durand-Réville.
La campagne sera lancée officiellement au Salon de l’Agriculture le 24 février 2020.
+ 8 %. Telle est la hausse de la quantité de phytos vendue par les firmes à la distribution entre 2017 et 2018. L’UIPP qui publie ce chiffre l’explique par les achats anticipant la hausse de la RPD au 1er janvier 2019 et par l’envol des ventes de cuivre et de soufre qui sont passées de 14 000 tonnes en 2017 à 18 000 t en 2018 sans doute en lien avec la très forte pression de mildiou en 2018 en viticulture. Ces chiffres sont issus des déclarations des 19 adhérents de l’UIPP qui représentent 96 % du marché en valeur.