'instrument se présente en trois parties : le capteur proprement dit, censé imiter la forme d'une feuille, que l'on place accroché dans la canopée en début de campagne de traitement. Il est connecté, via un fil, à un boitier muni d'une antenne, que l'on accroche par exemple à un piquet de palissage.
La zone du capteur fonctionne selon la technologie « capacitive » : « Elle créé un champ électromagnétique autour d'elle, avec des niveaux de tensions qui vont être perturbés par la présence d'eau puis relevés », explique Pierre Giquel, ingénieur agronome chez Weenat.
A partir de ces deux paramètres d'humectation, un indice de risque est déterminé, allant de 1 à 10.


L'application est compatible avec un OAD appelé « RIM pro », un modèle maladie hollandais développé pour le mildiou, l'oïdium et le black rot. L'indice d'humectation y est intégré tout comme les autres paramètres, affinant ainsi les niveaux de risques modélisés.
L'instrument est commercialisé à partir de janvier 2020, au prix de 370€ HT. L'application nécessite un abonnement annuel de 144€. Le boitier fonctionne grâce à une pile, dont l'autonomie peut aller « de 3 à 5 ans ».