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"Il n’y a pas un viticulteur pour venir demander un transfert de valeur ajoutée"
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Michel-Édouard Leclerc
"Il n’y a pas un viticulteur pour venir demander un transfert de valeur ajoutée"

Pour illustrer auprès des parlementaires son idée de la valorisation au sein du circuit de commercialisation, le président des centres E. Leclerc a pris en exemple les évolutions de la filière viticole en bonne intelligence avec la grande distribution.
Par Alexandre Abellan Le 06 août 2019
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S

e posant en « mouton noir » des parlementaires et du gouvernement, Michel-Édouard Leclerc, le président de l’Association des Centres Distributeurs Édouard Leclerc (Acedelec), a défendu sa vision de la valorisation de l’agriculture française pendant trois heures, ce 24 juillet, devant la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale sur « la situation et les pratiques de la grande distribution et de leurs groupements dans leurs relations commerciales avec les fournisseurs ».

En appelant à ses souvenirs d’adolescence, quand des viticulteurs languedociens incendiaient des chais pour sanctionner de trop faibles cours, le distributeur estime que les opérateurs de la filière vin « se sont pris en main ; ils ont arraché les mauvaises vignes, fait de la qualité, travaillé les AOC et développé des labels. » Certes, « tous ne sont pas Crésus, mais il n’y a pas un viticulteur pour venir demander aux distributeurs, même à l’occasion des foires au vin, de faire un transfert de valeur ajoutée de l’aval vers l’amont. Nous travaillons bien ensemble, parce que chacun a pris sa part dans le processus de création de valeur. Le rôle du distributeur est précisément de promouvoir le travail de l’agriculteur sur la valeur » martèle Michel-Édouard Leclerc, semblant n'avoir convaincu que modérément les parlementaires un an après les États Généraux de l’Alimentation.

Création de valeur

« Ce genre d'exercice est, je l’avoue, futile et contre-productif. On peut se tacler mutuellement le temps d'une audition, mais au final il faudra bien que tout ce petit monde (industriels, distributeurs, paysans) se retrouve dès le lendemain pour collaborer » souligne Michel-Édouard Leclerc sur son blog. Regrettant que « la fonction commerciale, aux yeux de nombreux représentants de la nation, n’est que parasitaire, et ne participe pas du processus de création de valeur », le distributeur estime que « chacun doit prendre ses responsabilités ».

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