ne soixantaine de participants issus du monde du tourisme - comités régionaux, départements, agences de développement, offices, agences de voyages, etc - et du monde du vin -interprofessions, entreprises- se sont retrouvés pendant deux jours, ce mardi et mercredi, à Tain l'Hermitage, dans la Drôme.
De nombreux thèmes ont été abordés lors de ce séminaire de réflexion. Parmi les principaux, celui de l'enjeu financier pour les années à venir : « La faiblesse de nos moyens nous oblige à remettre en question la portée et l'étendue de nos actions de promotion actuellement ciblée sur 6 marchés clés », explique Michel Bernard, le président du cluster.


Autre thème fort ressorti suite à ces journées de travaux : la place prise par le digital dans l'oenotourisme, de plus en plus importante. « Nous y sommes très attentifs, notamment sur ce que font nos concurrents italien et espagnol », poursuit celui-ci.
Les professionnels ont aussi mis en exergue la nécessité de travailler davantage sur les messages à transmettre au grand public : « Il faut être plus transparent sur le métier de viticulteur : il ne faut pas avoir peur de dire les choses, de montrer et d'apporter des preuves pour générer de la confiance. Les attentes des visiteurs sont fortes, le consommateur a besoin d'être rassuré, il faut défendre la place du vin », justifie Michel Bernard, en lien notamment avec les nombreuses émissions de télé sur les "pesticides". La question de l'environnement est également ressortie comme un sujet important pour les anénes à venir d'un point de vue communication, et « à manipuler avec la plus grande précaution ».
Ces thématiques seront retravaillées et retranscrites en propositions concrètes par l'équipe d'Atout France, pour une mise en place à partir de 2020.