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Pays d'Oc rouge
Volume et prix stables, mais retiraisons au ralenti

L’importante récolte de 2018 n’a pas ébranlé le marché des IGP Oc rouges en vrac. Volumes et les prix font preuve de stabilité, mais les retiraisons tournent au ralenti.
Par Michèle Trévoux Le 07 mars 2019
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Volume et prix stables, mais retiraisons au ralenti
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la cave de Canet d’Aude, le directeur Gérard Vidal est serein. « Nous avons contractualisé la totalité de nos 60 000 hl d’IGP OC rouge au même prix que l’an dernier et 20 000 hl ont déjà été retirés. C’est plus que l’an dernier à la même époque ».

Les Maîtres Vignerons de Gallargues dans le Gard ont également vendu leur 4000 hl d’IGP Oc rouge. « Nous visons des marchés de niche avec des profil de vins bien mûrs avec des tannins très ronds. Nous n’avons aucun souci pour les vendre », indique le directeur Philip Maurel.

Stabilités sur les volumes échangés

Malgré les craintes de la production en début de campagne, le marché des IGP Oc rouge fait montre d’une belle stabilité. Depuis le début de la campagne, les volumes échangés (1,5 million d’hl) correspondent, à 4000 hl près, à ceux contractualisés l’an dernier à la même époque. Pourtant, la campagne n’a pas démarré de façon très active. Les acheteurs se sont d’abord intéressés aux rosés dont le marché était plus tendu. C’est seulement en janvier et en février, qu’ils sont intéressés aux rouges.

Les prix restent également très stables : cabernet-sauvignon et syrah s’échangent à 90 €/hl, le merlot à 86 €/hl.

« Le marché des pays d’Oc rouges est bien installé. D’une année sur l’autre, les volumes sont reconduits et les prix n’évoluent guère », analyse Jean Courty de FranceAgriMer. « Contrairement à d’autres régions, nos prix sont restés stables durant la dernière campagne malgré la très petite récolte. Cette stabilité nous a permis de maintenir nos parts de marché », observe René Vergnes, courtier à Béziers.

Inquiétude sur le marché chinois

Deux inquiétudes assombrissent cependant ce tableau idyllique. Les retiraisons sont peu dynamiques, laissant penser que la consommation est à la peine. « Le marché chinois est beaucoup moins porteur », explique René Vergne.

Autre souci : le millésime 2018 a été compliqué et certains vins ne répondent pas aux exigences des des acheteurs et peinent à trouver preneur. Ces volumes encombreront-ils la fin de campagne, entrainant les cours à la baisse ? On le saura dans les prochains mois.

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