près l’annonce par Pays d’Oc en décembre dernier des cinq cépages résistants retenus par l’IGP pour la modification de son cahier des charges (cabernet blanc, du cabernet cortis, de muscaris, de soréli et du souvignier gris), les IGP du Languedoc commencent à annoncer leurs positions. La toute nouvelle IGP Terre du Midi a choisi de s’aligner sur le choix de Pays d’Oc.
Dans le Gard, la Fédération des IGP a adressé un courrier au Comité régional de l’Inao pour lui demander d’étudier la modification de l’encépagement pour l’IGP Cévennes, l’IGP Coteaux du Pont du Gard et l’IGP du Gard. Elle demande l’intégration de 9 variétés : les cinq retenues par Pays d’Oc et les quatre variétés Inra Resdur (Artaban, Floréal, Vidoc et Voltis).
Dans l’Hérault et l’Aude, la question n’est pas encore définitivement tranchée. « Dans l’Aude, nous pensons intégrer les cinq cépages déjà retenus pour Terre du Midi et Pays d’Oc. Mais nous ne nous interdisons pas d’en intégrer davantage » annonce Ludovic Roux. L’Hérault propose une position très ouverte. « Il y a dix ans, nous avons pu retenir une centaine de cépages lors de la rédaction du cahier des charges de l’IGP. Pourquoi devrait-on se limiter aujourd’hui ? » s’interroge Bernard Augé, directeur des IGP Hérault. Selon lui, c’est aux producteurs et aux entreprises de se déterminer.