menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / La raisaine, ce « nouvel ancien » cépage autorisé d'Ardèche
La raisaine, ce « nouvel ancien » cépage autorisé d'Ardèche
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Renaissance ?
La raisaine, ce « nouvel ancien » cépage autorisé d'Ardèche

La raisaine blanche est une « nouvelle » variété inscrite au catalogue français, depuis octobre 2016. Cet ancien cépage autochtone d'Ardèche vient d'obtenir, ce 8 décembre 2018, son classement en « raisin de cuve ».
Par Juliette Cassagnes Le 21 décembre 2018
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
La raisaine, ce « nouvel ancien » cépage autorisé d'Ardèche
C

et ajout à la longue liste des cépages français autorisés pour la production de vin est le fruit de l'initiative personnelle d'un vigneron, Benoit Salel. Installé en 2008 dans le sud-Ardèche (Faugères), il a porté et financé en 2015, sur ses propres deniers, la demande de classement auprès de FranceAgriMer. « C'est au départ, en 2010, la cave de la Rosière qui avait entamé la démarche et obtenu son inscription, tient-il à préciser. Mais le cépage ne les intéressait plus ; j'ai repris la suite car je suis la seule personne à y croire », poursuit celui-ci, très décidé à faire renaître ce cépage endémique de l'Ardèche totalement disparu.

Le vigneron en a planté en 2016 une petite parcelle expérimentale de 2500 m2. Ses premières impressions : la raisaine semble être très fertile, caractérisée par un nombre élevé de grappes, vigoureux - elle nécessite donc une taille courte – et paraît assez « rustique », donc peu sensible aux maladies et à la sécheresse.

Une parcelle expérimentale

Les vignes ont commencé à produire pour la première fois en 2018 : « Les vins présentent des arômes miellés, très aromatiques, avec beaucoup de fraîcheur », commente Benoit Salel. Mais la véritable entrée en production n'aura lieu qu'en 2019 et ses premières bouteilles de raisaine seront commercialisées en vin sans indication géographique. L'objectif : se faire une idée de son potentiel : « Je suis convaincu qu'il sera bon ; s'il a été cultivé pendant des siècles, c'est qu'il y a une raison, indique-t-il. Si son potentiel est confirmé, j'en planterai plus, dans 3 ou 4 ans. Je le travaillerai probablement à terme en assemblages ».

Le viticulteur déclare par ailleurs rechercher des fonds pour déposer d'autres dossiers d'inscription et classement d'autres vieux cépages ardéchois.

Pour consulter l'arrêté du 3/12/2018, c'est par ici.

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé