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Le gouvernement veut lever les freins de l’œnotourisme
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Volonté à arbitrer
Le gouvernement veut lever les freins de l’œnotourisme

Secrétaire d’État, Jean-Baptiste Lemoyne compte bien appuyer auprès des autres ministres français la feuille de route du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme.
Par Alexandre Abellan Le 17 octobre 2018
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Le gouvernement veut lever les freins de l’œnotourisme
«

 J’entends bien faire de l’œnotourisme une priorité gouvernementale » martèle Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, ce 16 octobre à Bordeaux, lors de l’inauguration de la huitième édition du salon Destination Vignobles. Se posant en soutien de l’essor du tourisme vigneron, le ministre affirme être « là pour créer un contexte qui soit favorable et qui permette le développement des activités oenotouristiques ».

Dans la pratique, les freins à lever ne manquent pas. « Il y a de nombreux moments où les domaines sont freinés dans leurs projets par la crainte de ne pas respecter la réglementation » rapporte Christophe Chevré, le directeur du pôle de développement des Vignerons Indépendants de France. Comme les interrogations sur la licence à posséder pour pouvoir faire déguster des vins au caveau sur les dispositifs d’accessibilité… Sans oublier la crainte récurrente que des activités œnotouristiques comme la taille ou la récolte par des visiteurs ne puissent être considérées comme du travail dissimulé. « Il faut rassurer les vignerons. Souvent, les ateliers vendanges, on en parle et on ne l’écrit pas » résume Christophe Chevré.

Ambitions œnotouristiques

« Ces freins, on les a bien en tête » répond Jean-Baptiste Lemoyne, qui annonce une partie de leur résolution dans la prochaine feuille de route nationale sur l’œnotourisme. Il s'agit de 20 dispositifs qui seront dévoilés ce 20 novembre à Paris, lors des Assises de l’œnotourisme voulues par Hervé Novelli, le président du Conseil Supérieur de l’œnotourisme (CSœ). « Le CSœ peut compter sur mon soutien pour porter un certain nombre de demandes, qui sont de bon sens » annonce Jean-Baptiste Lemoyne. Ce dernier affirme travailler à convaincre les autres ministères et administrations du bien-fondé de ces demandes.

« Il faut faire attention au quotidien à ce que les ambitions œnotouristiques ne se heurtent pas à des tracas administratifs ou à des complexités » conclut le sénateur bourguignon. La réussite de son travail de persuasion interministérielle se verra lors de l’arbitrage par Matignon, qui validera si l’œnotourisme est une priorité gouvernement.
 

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Tous les commentaires (4)
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cchevre Le 19 novembre 2018 à 17:54:27
Si un exploitant propose à la dégustation sa propre récolte, dans son propre entrepôt fiscal, il n’a pas besoin de licence de débit de boissons : L’article 502 du code général des Impôts prévoit que « Toute personne se livrant à la vente au détail de boissons ne provenant pas de sa récolte exerce son activité en qualité de débitant de boissons et est soumise à la législation des contributions indirectes ».
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VANEL Le 22 octobre 2018 à 17:06:19
Peut-être serait-il utile d'accorder les violons des différents protagonistes lors d'un prochain conseil des ministres : Mme la ministre de la Santé dixit :" le premier verre de vin est un poison". Il faudrait que ce gouvernement choisisse son camp.
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Pascal 57 Le 20 octobre 2018 à 15:35:15
Il faut aussi simplifier l hébergement sur les exploitations agricoles. Mise en place d hébergement soumis à declaration. Moins de 20 m2 par hébergement et 5 maxi. La réglementation en vigueur est imprécise sur ce sujet!
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Rosenrot Le 17 octobre 2018 à 10:24:56
L'oenotourisme est pleine expansion et la demande pour des dégustations/visites dans nos exploitations est de plus en plus forte. En ce sens, mettre en place une ouverture au public du caveau peut être intéressante, avec le recrutement éventuel d'un employé dédié à cette tâche. Mais le public attiré par ces visites achète généralement de faibles quantités, d'autant plus si ce sont des étrangers qui ne peuvent ramener des bouteilles dans leurs bagages. Rendre cette visite payante semble alors la meilleure solution, quitte à offrir la visite en cas d'achat conséquent, mais alors se pose la question des autorisations pour faire payer la dégustation. Une dégustation payante nécessite aujourd'hui d'obtenir une licence III. Si les quotas de licences sont atteints, il faut alors racheter une licence bien souvent onéreuse. Et cela sans compter une éventuelle interdiction d'implanter un débit de boisson à proximité d'une zone protégée (lieu de culte, école, cimetière)... Il serait bon de simplifier ce système pour permettre à l'oenotourisme de se développer !
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