Quoi que l’on fasse maintenant, le climat va se réchauffer pour quelque temps. Ce qui signifie que l’adaptation va être nécessaire. Pour les vignerons, cela signifie qu’il faut partager les bonnes pratiques de façon à soutenir la filière face à l’élévation des températures. Ce qui fait sens, comme votre produit est sensible » pose Barack Obama, intervenant ce 6 juillet au premier Climate Change Leadership Summit de Porto, comme le rapporte le site Harper’s. Tête d’affiche de l’évènement, l’ancien président américain a mis son aura au service du lancement du protocole de Porto. Un engagement ouvert aux entreprises du vin pour réduire leur impact environnemental et partager leurs expériences et solutions d’adaptation à la nouvelle donne climatique.
Prenant la défense de cette initiative, Barack Obama a souligné que si les technologies d’adaptation sont souvent disponibles, « le problème tient à la façon de s’organiser. Si elles arrivent trop tard, les solutions ne sont plus optimales » explique-t-il, dans des propos rapportés par Decanter.


Au-delà de la communication technique interne à la filière, Barack Obama estime que le vignoble a le devoir de donner une visibilité extérieure aux effets du changement climatique. « Il est important que les filières qui sont touchées par le changement climatique communiquent sur ce à quoi elles font déjà face. Parce que ce n’est pas immédiatement une catastrophe, cela se met en place progressivement. C’est le défi du débat climatique actuel » conclut-il, cité par Harper’s.
Ce premier sommet sera suivi en mars 2019 par une conférence sur les solutions vitivinicoles concrètes au changement climatique.