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Premier bilan de la grêle du 26 mai à Bordeaux
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Traumatisme
Premier bilan de la grêle du 26 mai à Bordeaux

Suite à l’épisode de grêle du 26 mai, une réunion de crise était organisée mardi à Saint-Christoly de Blaye. L’occasion de faire un état des lieux des dégâts et d’évoquer les premières mesures à prendre.
Par Claude-Hélène Yvard Le 30 mai 2018
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Premier bilan de la grêle du 26 mai à Bordeaux
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es viticulteurs impactés par les terribles orages de grêle du 26 mai sont venus très nombreux à la réunion de crise organisée par la chambre d’agriculture de la Gironde à Saint-Christoly de Blaye. Le décompte des dégâts est en cours.

En Gironde, « on est sur 7100 ha impactés dont 3400 ha à plus de 80 %. Sur ces derniers secteurs, la récolte 2018 est menacée et même celle de 2019, lorsque les bois sont très atteints », précise Hervé Grandeau, président de la Fédération des grands vins de Bordeaux.

A Blaye, 1000 ha touchés à 100%

Les secteurs du Blayais et des côtes de Bourg sont les plus touchés. Dans les côtes de Blaye, les premières estimations font état de 2500 ha touchés sur les 4000 ha de l’appellation dont un millier d’ha à 100 %.

Sur les côtes de Bourg, les pertes de récolte devraient être autour de 40 % : 2500 ha sur les 6000 de l’appellation sont impactés à 80 %. Dans le Médoc, 1200 ha sont concernés dont 40 % détruits à 80 %.

Globalement, 5 % du vignoble bordelais est touché.

Pour venir en aide aux vignerons sinistrés, des mesures fiscales et sociales, devenues courantes en cas d’intempéries, vont être prises : dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti, chômage partiel pour les salariés, reports de cotisation MSA, prise en charge des intérêts d’emprunt.

Il faut penser à l'avenir

Pour bon nombre de viticulteurs, dont Cyril Giresse qui exploite le château Gravettes Samonac, à Samonac, « il faut penser à l’avenir et se préoccuper de la récolte 2019, éviter les risques de mildiou, de maladie. Celle de 2018, c’est foutu. »

A la fin de la réunion, deux conseillers viticoles sont intervenus sur les travaux à mettre en œuvre au vignoble. « Il faut faire preuve de bon sens, tenir compte de la météo mais ne pas abandonner toute intervention de protection. Un soin particulier devra être apporté aux jeunes plantes », précise Bruno Samie, conseiller viticole.

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