Vignoble d’avenir
La carte des cépages résistants plantés en France
Pour répondre aux demandes sociétales de réduction des intrants phytos, quoi de mieux que des cépages résistants au mildiou et à l’oïdium ? Qu’elles viennent des recherches l’INRA ou d’ailleurs, ces nouvelles vignes se déploient dans le vignoble français. Afin de valider la réduction des traitements et l’adaptation à la diversité des terroirs. Qu’il s’agisse de jeunes plantations ou de vignes en production, Vitisphere propose à tous les expérimentateurs de partager leurs premières expériences. Et de dessiner les contours du vignoble de demain.
Par Alexandre Abellan Le 13 juin 2018
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Tous les commentaires (5)
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Marc De Brouwer
Le 16 juin 2018 à 08:35:56
Dans mon vignoble d'amateur à Bruxelles, cela fait 18 ans que je suis progressivement passé aux interspécifiques qui résultent de croisements entre HPD et viniferas de sorte que le pourcentage de vinifera ne fait qu'augmenter dans les dernières obtentions résistantes aux maladies ! Mon choix a été dicté par les vacances en famille : impossible si l'on doit traiter tous les dix jours... Aujourd'hui je produit toute une gamme de vins bios (non certifiés comme amateur, mais je sais ce que je bois...) avec les anciens HPD (Léon Millot en macération carbonique, Baco en rosé) et avec les interspécifiques rouges (Rondo en rosé de saignée + rouge, Regent en macération carbonique + cuvage) et blancs (un vin aux arômes du muscat avec le Solaris et le Muscaris, un vin frais et fruité avec les autres blancs : Sirius, Phoenix, Johanniter, Souvignier gris). Quel plaisir de n'avoir que 2 à 3 traitements soufre et cuivre et les premier très tôt car le Black Rot profite des traitements tardifs... Je regrette bien mes anciens pinots noirs précoces (que je champagnisais...) ou l'aromatique Sieger. Depuis, en Belgique, des vignobles de plusieurs ha ont suivi la même voie en Wallonie, à Eminses (Chenois) à Bioul, vins de Liège, en plus récemment encore Blanc Caillou ou Vignandenne...
Dans mon vignoble d'amateur à Bruxelles, cela fait 18 ans que je suis progressivement passé aux interspécifiques qui résultent de croisements entre HPD et viniferas de sorte que le pourcentage de vinifera ne fait qu'augmenter dans les dernières obtentions résistantes aux maladies ! Mon choix a été dicté par les vacances en famille : impossible si l'on doit traiter tous les dix jours... Aujourd'hui je produit toute une gamme de vins bios (non certifiés comme amateur, mais je sais ce que je bois...) avec les anciens HPD (Léon Millot en macération carbonique, Baco en rosé) et avec les interspécifiques rouges (Rondo en rosé de saignée + rouge, Regent en macération carbonique + cuvage) et blancs (un vin aux arômes du muscat avec le Solaris et le Muscaris, un vin frais et fruité avec les autres blancs : Sirius, Phoenix, Johanniter, Souvignier gris). Quel plaisir de n'avoir que 2 à 3 traitements soufre et cuivre et les premier très tôt car le Black Rot profite des traitements tardifs... Je regrette bien mes anciens pinots noirs précoces (que je champagnisais...) ou l'aromatique Sieger. Depuis, en Belgique, des vignobles de plusieurs ha ont suivi la même voie en Wallonie, à Eminses (Chenois) à Bioul, vins de Liège, en plus récemment encore Blanc Caillou ou Vignandenne...
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chazalon jean paul
Le 14 juin 2018 à 08:18:29
Le malheur des hybrides producteurs direct ? Mon Pére m' a transmis un vignoble avec un encépagement de 50% d ' H P D . En 1980 . Le travail consistait : taille , épamprage , vendange . Nous les avons arraché avec beaucoup de regrets . En 2018 nous sommes ce jour , à 5 traitements Avec les H P D nous dormions sur les deux oreilles Bien a VOUS . Chazalon J P vigneron en Ardéche
Le malheur des hybrides producteurs direct ? Mon Pére m' a transmis un vignoble avec un encépagement de 50% d ' H P D . En 1980 . Le travail consistait : taille , épamprage , vendange . Nous les avons arraché avec beaucoup de regrets . En 2018 nous sommes ce jour , à 5 traitements Avec les H P D nous dormions sur les deux oreilles Bien a VOUS . Chazalon J P vigneron en Ardéche
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Vigneron42
Le 13 juin 2018 à 20:46:31
Certes il y a du tri à faire dans la famille des HPD, mais pour ce qui reste une histoire de goût, il y a de jolies vins faits à partir du bacco, des ravats et autres seibel. C’est intéressant de relire la destinée des HPD avec le recul, et d’y percevoir un acharnement faits d’arguments fallacieux, dictés par une industrie du phytosanitaire apeurée par une perte de profits inévitable.
Certes il y a du tri à faire dans la famille des HPD, mais pour ce qui reste une histoire de goût, il y a de jolies vins faits à partir du bacco, des ravats et autres seibel. C’est intéressant de relire la destinée des HPD avec le recul, et d’y percevoir un acharnement faits d’arguments fallacieux, dictés par une industrie du phytosanitaire apeurée par une perte de profits inévitable.
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Bernard GRANDCHAMP
Le 13 juin 2018 à 15:28:18
Merci pour votre initiative cartographique et votre proposition de partage d'informations. Cependant, il me semble que la profession doit raison garder en matière de "tempo". En effet, même si la demande sociétale est désormais bien présente au coeur de cette question de la réduction des intrants phytosanitaires (et tant mieux car elle nous "oblige") le temps de la vigne n'est pas celui des réseaux sociaux! En effet : 1 - De ce que nous savons des possibilités actuelles d'obtention de variétés nouvelles, un délai de 12 à 13 ans sera nécessaire entre le croisement et la stabilisation génétique de la variété 2 - Que ce soit pour des variétés "nouvelles" (donc à créer, et voir point 1) ou des variétés actuellement "inscrites" (ou à inscrire prochainement) et donc désormais plantables, il est peu probable que l'INAO se contentera d'expérimentations conduites sur quelques années seulement pour valider l'usage en proportion significative de ces variétés "résistantes", en comparaison avec celles inscrites dans les "cahiers des charges" des AOP, et eu égard à la doctrine elle-même des "usages locaux, loyaux et constants"(lieu de questions juridiques éventuelles, accroissant d'autant les délais). Il serait regrettable, sinon contre-productif in fine, que par excès de précipitation (au motif faussement pertinent de vouloir au plus vite "rassurer le public"), nous prenions le risque de nous engager dans une sorte d'impasse technique comparable à ce que représenta au XXe siècle l'épisode malheureux des "hybrides producteurs directs" : il nous faudra cette fois impérativement concilier la résistance aux maladies ET la compatibilité qualitative! De là qu'il me parait pour le moins utile de communiquer avec le public de la façon la plus claire (explicative) et la plus sincère, en particulier sur ces impératifs de "délais". A suivre donc, le temps qu'il faudra... Bernard GRANDCHAMP Ingénieur agronome (M 73) - Oenologue Conseil indépendant
Merci pour votre initiative cartographique et votre proposition de partage d'informations. Cependant, il me semble que la profession doit raison garder en matière de "tempo". En effet, même si la demande sociétale est désormais bien présente au coeur de cette question de la réduction des intrants phytosanitaires (et tant mieux car elle nous "oblige") le temps de la vigne n'est pas celui des réseaux sociaux! En effet : 1 - De ce que nous savons des possibilités actuelles d'obtention de variétés nouvelles, un délai de 12 à 13 ans sera nécessaire entre le croisement et la stabilisation génétique de la variété 2 - Que ce soit pour des variétés "nouvelles" (donc à créer, et voir point 1) ou des variétés actuellement "inscrites" (ou à inscrire prochainement) et donc désormais plantables, il est peu probable que l'INAO se contentera d'expérimentations conduites sur quelques années seulement pour valider l'usage en proportion significative de ces variétés "résistantes", en comparaison avec celles inscrites dans les "cahiers des charges" des AOP, et eu égard à la doctrine elle-même des "usages locaux, loyaux et constants"(lieu de questions juridiques éventuelles, accroissant d'autant les délais). Il serait regrettable, sinon contre-productif in fine, que par excès de précipitation (au motif faussement pertinent de vouloir au plus vite "rassurer le public"), nous prenions le risque de nous engager dans une sorte d'impasse technique comparable à ce que représenta au XXe siècle l'épisode malheureux des "hybrides producteurs directs" : il nous faudra cette fois impérativement concilier la résistance aux maladies ET la compatibilité qualitative! De là qu'il me parait pour le moins utile de communiquer avec le public de la façon la plus claire (explicative) et la plus sincère, en particulier sur ces impératifs de "délais". A suivre donc, le temps qu'il faudra... Bernard GRANDCHAMP Ingénieur agronome (M 73) - Oenologue Conseil indépendant
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Motte
Le 13 juin 2018 à 14:01:01
Bonjour Très bonne initiative un peu tardive mais mieux faut tard que jamais , évidemment il doit exister des cépages plus résistants aux maladies que d'autres . Déjà au niveau des variétés de pommiers c'est fait, il existe un conservatoire dans le Tarn, coté cepages vous devrez regarder les cepages tel que prunemard et ondec ded vieux cepages gaillacois qui peut etre resiste mieux aux mamadies . Renseignez vous auprès de producteurs bio de gaillac .... Cordialement
Bonjour Très bonne initiative un peu tardive mais mieux faut tard que jamais , évidemment il doit exister des cépages plus résistants aux maladies que d'autres . Déjà au niveau des variétés de pommiers c'est fait, il existe un conservatoire dans le Tarn, coté cepages vous devrez regarder les cepages tel que prunemard et ondec ded vieux cepages gaillacois qui peut etre resiste mieux aux mamadies . Renseignez vous auprès de producteurs bio de gaillac .... Cordialement
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