nissons nos forces et nos compétences. Tel est le mot d’ordre lancé par Eric Potié, président de la fédération des caves coopératives, lors de l’assemblée générale de la fédération le vendredi 30 mars. « Il faut restructurer le réseau des caves coopératives pour être toujours attractifs auprès de nos adhérents et pour être en capacité de peser dans les relations économiques avec le négoce au côté du SGV », explique Eric Potié. La restructuration peut se traduire par un travail en commun entre plusieurs coops, par l’apport de nouveaux services (prestation de services viticoles, élaboration de cuvées plus identitaires, accompagnement à la certification à la Viticulture Durable, etc), et par des fusions ou rapprochements entre coops. « Il y a des discussions entre présidents de coops, mais ils ne passent pas encore souvent à l’action, regrette-t-il. Or il faut commencer à travailler ensemble quand cela va encore bien de part et d’autre pour que cela soit intéressant pour tous ».
Toujours dans l’idée d’être « en ordre de marche », Eric Potié exhorte les coopératives à ne pas se disperser en créant des marques qui nécessiteront des budgets commerciaux très importants pour se développer : « il faut retrouver de la cohésion autour des marques existantes pour peser à l’export », précise-t-il.
Eric Potié a par ailleurs présenté la future organisation de Coop de France Grand Est, qui devrait voir le jour fin 2018 ou début 2019. Coop de France Grand Est devrait comprendre un pôle végétal, avec plusieurs métiers dont la viticulture, et un pôle animal. Il restera un pôle de vie dans chaque région, par souci de proximité avec les adhérents. La fédération des caves coops viticoles de Champagne va donc fusionner avec celle d’Alsace. L’objectif de cette restructuration régionale est d’avoir une cohésion politique à l’échelle de la région Grand Est et d’être représentatif au niveau national.