menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / Coup d’envoi des vignobles pilotes Vins de France
Coup d’envoi des vignobles pilotes Vins de France
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Un vent nouveau en viticulture
Coup d’envoi des vignobles pilotes Vins de France

Ce 10 avril, l’Anivin a accueilli la signature de la création de deux vignobles dédiés à la production de vins de France. Ils seront des vitrines pour tous les vignerons désireux de se lancer dans l’aventure.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 11 avril 2018
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Coup d’envoi des vignobles pilotes Vins de France
L

e 10 avril dernier, à Paris, bien loin des vignes et des préoccupations du terrain, Grands Chais de France et Evoc-Vinadeis ont signé, sous les flashs des journalistes, une convention de partenariat avec l’Anivin et l'IFV pour la création ex nihilo de vignobles dédiés à la production de Vins de France. Ces vignobles sont baptisés innovants éco-intensifs (VIE) car ils répondent à un système de conduite du vignoble pensé pour produire 15 à 20 tonnes/ha en limitant les coûts de production et en intégrant une préoccupation environnementale.

Le premier partenariat est le résultat d’une contractualisation avec la cave coopérative d’Ouveillan et de Grands Chais de France (GCF), ou plutôt sa filiale languedocienne le Domaine de la Baume. C’est un jeune viticulteur, Bastien Campoy, qui sera à la tête de ce nouveau vignoble implanté sur des terres achetées tout spécialement par GCF. La plantation intervient dans le cadre d'une restructuration. Le second projet est porté par Evoc (caves de la Malepère et de Razès) avec Vinadeis. Le vignoble sera implanté en 2019 dans la ferme expérimentale de Bonanza appartenant à la  coopérative d’approvisionnement Arterris (Bram dans le Lauragais).

Ces deux projets ont été sélectionnés sur la base d’un cahier des charges rédigés par l’Anivin et l’Institut français de la Vigne et du vin (IFV). Ils seront suivis par l’IFV qui assurera le support technique. Les deux vignobles sont destinés à être des vitrines et pourront être visités par toute personne intéressée par le sujet. Car ils vont, après de longues années de tergiversation intellectuelle, mettre en pratique différentes techniques pour produire à haut rendement en respectant l’environnement. Valideront-ils le pari de la rentabilité et de la compétitivité de cette nouvelle catégorie, promis par certains, mis en doute par d'autres ? C’est tout le sens de cette expérimentation inédite qui vient d'être lancée.

Projet des deux vignobles pilotes

 

 

Grands chais de France

Evoc – Vinadeis

Localisation

Aude - Ouveillan

Aude – Bram

Surface

30 ha

30 ha

Année de plantation

2018 (renouvellement du vignoble)

2019

Cépage

Chardonnay, Floréal

Cabernet sauvignon, chardonnay, merlot, vidoc

Densité de plantation

2,5 m x 1 m

2,5 x 1 m

Rendement

15 à 20 tonnes/ha

15 à 20 tonnes/ha

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (5)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
rol Le 17 mai 2018 à 10:27:10
Heureusement que ces projets sont ou seront réalisés par des Caves ou négociants vivant des subventions publiques diverses et variées..... que ne toucheraient pas un VRAI vigneron car si tel était le cas , je lui conseillerai de se suicider de suite ...afin de lui éviter de longues souffrances......... Produire 400%par hectare de plus que par exemple en Bordeaux et tout ça sans pesticide , sans engrais ,sans irrigation et une récolte garantissant son revenu.....il faut s'appeler Merlin l'Enchanteur
Signaler ce contenu comme inapproprié
craoux Le 16 avril 2018 à 09:46:01
Merci pour ces éléments "Bruno kessler". Pour clarifier ma pensée > quand on évoque la "création ex-nihilo", je ne peux m'empêcher de penser "plantations nouvelles". Or, même si, a priori, rien ne devrait s'opposer à ce que vos 2 projets bénéficient de qqes autorisation PN saupoudrées, la très-très grosse majorité du potentiel à mobiliser sur ces îlots proviendra d'autorisations nées d'arrachages ante. C'est un exercice de relocalisation - à l'équivalent surface - d'un potentiel détenu par vos viticulteurs contractants audois et héraultais (relocalisation sur des secteurs où j'imagine qu'il y aura la ressource EAU indispensable aux rendements visés - ce qui doit être acquis à Ouveillan et à Bram ). Bonne chance bis.
Signaler ce contenu comme inapproprié
Norbert Le 14 avril 2018 à 20:37:22
C'est intéressant. Pour la sécurité juridique du montage, j'espère que l'on utilisera bien les règles du contrat d'intégration.
Signaler ce contenu comme inapproprié
Bruno kessler Le 14 avril 2018 à 09:07:06
Cher Craoux , merci pour votre commentaire . Il s'agit bien de création ex nihilo . Surtout le site EVOC/VINADEIS qui est hors zone viticole à Bram et qui est à ce jour une terre plantée de céréales . S'agissant des 40 ha acquis par Les Grands Chais, ils seront arrachés afin de les replanter selon les critères qui sont décris dans l'article . Le nouveau régime des autorisations de plantation permet de voir grand. Il n'a pas fallu longtemps aux deux parties pour voir leur intérêt ! Le delta prévisionnel entre chiffre d'affaire à l'ha , frais et cout de vinification à 18 euros dégage pour le producteur une marge de 2792 euros / ha X 30 ha = .... je vous laisse faire le calcul . Ce sera le travail des vignerons appuyés par l'IFV ( suivit technique financé par l'ANIVIN ) qui transformera le prévisionnel en réel. Pour atteindre cette rentabilité il nous semble que seule la création ex nihilo permet d'arriver à cette rentabilité et d'assurer le volet RSE . Mais si cela vous donne des idées c'est encore mieux !
Signaler ce contenu comme inapproprié
craoux Le 11 avril 2018 à 12:29:30
Je trouve très intéressantes ces deux initiatives car je note qu'elles reposeront sur un principe de contractualisation. Grande sagesse. On a bien vu où a mené l'intégration verticale portée par les groupements de producteurs dans les années 70-80 (gâchis financier sans nom d'aides UE et absurdité des "schémas directeurs" au vignoble). Les viticulteurs savent (a priori) cultiver leurs vignes et produire du vin. Le négoce a vocation (a priori) à faire au mieux ce qu'on attend de lui : vendre. Un petit bémol : il me semble que parler de "création ex nihilo de vignobles dédiés à la production de Vins de France" n'est pas une formulation appropriée car je ne vois pas bien comment (vu le contexte réglementaire en vigueur) on pourrait créer "ex nihilo" un vignoble de 30 ha ! Je pense qu'à chaque fois, il s'agira de réorienter vers le VSIG la conduite et la production de vignes en place qui pour certaines seront peut-être en aires AOP. Il me semble presque évident que se dessine une orientation stratégique "claire" de pouvoir capitaliser à l'export sur "Vin de France" (avec un "plus" si l'offre était marquetée ad hoc). Bonne chance.
Signaler ce contenu comme inapproprié
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé