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« Je compte soutenir la richesse des terroirs »
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Marie-Christine Verdier-Jouclas
« Je compte soutenir la richesse des terroirs »

Rencontre avec la nouvelle présidente du groupe vin de l’assemblée nationale. Une parlementaire du Tarn, résolument engagée pour la diversité des vignobles français.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 22 février 2018
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« Je compte soutenir la richesse des terroirs »
E
lue LREM, la filière viticole ne vous connaît pas vraiment. Quel est votre parcours ?

J’ai grandi dans un territoire viticole, celui du gaillac. C’est la première fois que j’exerce un mandat électif. J’ai principalement évolué dans le milieu bancaire, travail qui m’a permis d’accompagner des viticulteurs et des agriculteurs. J’ai ainsi appris à connaître la réalité économique des exploitations et domaines viticoles. Et, si je n’ai jamais exercé dans le milieu viticole, paradoxalement, on peut dire que j’y baigne dedans. Ma fille est Å“nologue, mon mari s’occupe de l’association Iter Vitis France, qui agit dans le domaine de l’Å“notourisme. J’ai également organisé pendant dix ans une grande fête viticole autour de la sortie des primeurs de gaillac.

Quel message souhaitez-vous porter auprès de la filière viticole française ?

J’ai envie de relever le challenge de porter à la fois les vignobles prestigieux et aider les petits vignobles. En France, il y a les vins à forte notoriété qui vivent par eux-mêmes. Il faut aussi mettre en avant la palette extraordinaire de vins. Le vin est un atout économique et culturel. Il est indéniablement une spécificité française. Il est nécessaire de maintenir l’attractivité des territoires à travers cette diversité des produits. Je compte soutenir cette richesse des terroirs, des saveurs, de l’histoire sans a priori, sans lobbying. Je serai à l’écoute de tous dans la neutralité et la concertation.

Comment va travailler le groupe d’étude vin ?

On me l’a présenté comme un groupe où l’on a le plaisir de déguster du vin. C’est bien mais je compte mener ce groupe bien plus loin ! Je ne veux pas que cela soit qu’un groupe de dégustation ! Car, les responsabilités que je prends au sein de l’assemblée nationale sont des sujets pour lesquels je veux m’engager et agir. Nous allons constituer des groupes de travail autour de différentes thématiques, ce qui permettra de mener un travail de fond.

Quelles sont les enjeux et thèmes sur lesquels vous souhaitez vous mobiliser ?

Dans l’actualité récente, il y a bien sûr la question de la prévention contre l’alcoolisme. Le souhait d’Emmanuel Macron est d’associer la filière vin à la prévention. Agnès Buzyn a montré son ouverture sur le sujet dans ses déclarations du France Inter. Nous allons pouvoir construire et réfléchir à comment on veut y aller, comment on veut faire. Je pense que nous allons pouvoir construire une stratégie durable et travailler en cohérence.

Mais il y a d’autres thématiques comme les pesticides. Nous allons travailler le sujet dans le cadre du projet de loi agricole. Parfois, il n’y a pas de solutions à la suppression de certaines molécules, il faudra apporter des réponses dans ces cas-là. Sur la question du glyphosate, nous nous donnons du temps pour trouver une solution. Mais nous ne laisserons aucun agriculteur au bord de la route.

La transmission et la fiscalité sont également au cÅ“ur de mes préoccupations. Je fais partie du groupe de travail sur la fiscalité agricole lancée par Bruno Lemaire et Stéphane Travert. Nous allons voir, comment à travers la fiscalité, nous allons pouvoir aider la viticulture et l’agriculture à investir et installer des jeunes.

Dernier sujet qui me paraît important : le changement climatique. Il y a en effet un grand enjeu d’adaptation des pratiques viticoles à mettre en Å“uvre tout comme la nécessité de réfléchir à la transformation de l’outil de productif pour répondre à la demande de plus en plus grande et nécessaire qu’est l’export.

 

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nicogali Le 24 février 2018 à 07:23:46
L’Assemblée Nationale a mis comme Présidente du groupe d’étude vigne, vin et œnologie une femme de terrain qui connaît bien les problématiques du monde agricole et des viticulteurs en particulier. C’est une personne pragmatique dont les lobbyistes devront se méfier et respecter. Elle nous parle du Gaillac, sa région et c’est plutôt une bonne idée que les vignobles de moindre importance soient représentés dans les plus hautes institutions de l’état. Nous souhaitons bonne chance à la nouvelle Présidente dont nous sommes très fiers ici dans le Tarn.
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