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Vinovision 2017, l’année de la confirmation (ou pas)
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Le salon est ouvert
Vinovision 2017, l’année de la confirmation (ou pas)

Pour cette deuxième édition du salon parisien, plus d’exposants bourguignons et moins de la Loire ont répondu présents grâce au soutien des interprofessions. Mais l’évènement doit encore faire ses preuves pour certains opérateurs.
Par Juliette Cassagnes Le 12 février 2018
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uvrant ses portes ce 12 février jusqu'au 14 février, la deuxième édition du salon Vinovision affiche une hausse du nombre d'exposants venant de Bourgogne. « Au lieu d'en avoir une vingtaine, nous en aurons 40 cette année », indique Delphine Petit, du service marketing du Bureau Interprofessionnel du Vin de Bourgogne (BIVB). L'équilibre entre les différentes régions septentrionales devrait donc être rétabli par rapport à l'an dernier, les vins de Loire y étant sur-représentés. Sur 350 exposants inscrits, la moitié d'entre eux proviennent encore de cette région, l'autre moitié étant répartie de façon équilibrée entre Beaujolais, Bourgogne et Champagne.

« Il y aura aussi tous les profils d'entreprises de Bourgogne, poursuit Delphine Petit. Des petits domaines, des caves coopératives, des maisons de négoce de tailles plus ou moins importantes, des producteurs de vins tranquilles comme de vins effervescents... » La différence avec la précédente édition : la présence d’un « pavillon collectif Bourgogne » de 200 m2, organisé par la Chambre du Commerce et de l'Industrie, qui n'existait pas l'an dernier et permettra de proposer des stands « clés en main » aux producteurs.

Développer l'export grâce à Vinovision

« Nous nous sommes inscrits cette année car, contrairement à l’an dernier, nous avons pu bénéficier d’une subvention de la région. Sinon, cela reste trop onéreux pour nous, témoigne Carole Mathias, du domaine Alain Mathias (Epineuil). L’objectif pour l’entreprise :  concrétiser des ventes auprès de professionnels, notamment à l’export. « C’est en tous cas ce qu’on en attend, commente la vigneronne. C’est un essai. Nous verrons après si nous recommencerons ».

C’est aussi le cas du domaine Besson (21 hectares à Chablis), qui y a déjà participé l’an dernier et a souhaité retenter l’expérience pour trouver de nouveaux débouchés à l'international. « Je participe par ailleurs à Vinexpo et Prowein, bien établis, et dont je suis vraiment satisfaite. Pour Vinovision, il doit encore faire ses preuves : il n’a pas été rentable l’an dernier et il manquait d’affluence certains jours... L’édition de 2018 sera déterminante mais le bilan ne pourra être tiré que dans quelques mois », témoigne Camille Besson.

Pas de concurrence avec les Grands jours de Bourgogne

L'organisation des « Grands jours de Bourgogne » en mars 2018, soit un mois à peine après Vinovision, ne semble pas poser de problème. Que ce soit en termes d'exposants ou de visitorat. La cible est bien la même, mais le concept différent, avec des dégustations organisées sur 10 sites différents pendant 5 jours pour 2 300 visiteurs professionnels attendus. « Il n'y pas de concurrence, et nous n'avons pas constaté de baisse d'inscriptions aux Grands jours de Bourgogne. Au contraire, nous continuons même d'en refuser », affirme Delphine Petit. L'événement se déroule tous les deux ans, grâce à une association aidée des vigneron. Il est devenu au fil du temps un « incontournable » pour les opérateurs bourguignons.

Pour Camille Besson, le salon Vinovision a en réalité plus à craindre d’une concurrence du Millésime bio, qui a lieu à peine à une semaine d’intervalle, tandis que les Grands jours de Bourgogne peuvent être directement suivis d’une visite à Prowein : « En tant qu’importateur venant de loin et par souci d’économie de voyage, je privilégierais de loin le deuxième choix », témoigne celle-ci.

En terme de fréquentation, les organisateurs de Vinovision misent sur 5 000 visiteurs professionnels, contre 3 300 l'an dernier (pour 340 exposants).

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