n 2017, le vignoble australien a exporté 8,1 millions d’hectolitres de vins pour 2,6 milliards de dollars australiens (soit 1,7 milliard d’euros). Avec des hausses de 8 % en volume et de 15 % en valeur par rapport à 2016, l’année écoulée bat tous les records souligne le dernier rapport de Wine Australia. Perceptible par la hausse du prix moyen (+7 %, à 210 €/hl), la montée en gamme des exportations de vins australiens est portée par les marchés asiatiques.
« La demande a augmenté pour les vins premiums embouteillés et pour les cours des vins en vrac se sont aussi affermis » explique Andreas Clark, le PDG de Wine Australia, dans un communiqué. Si les vins vendus plus de 10 $/litre (soit 6,50 €/l) affichent une croissance de 29 % de leurs ventes, celle des vins dépassant les 200 $/l (soit 136 €/l) bondit de 67 %.
Devenue le premier marché étranger en valeur des vins australiens (avec 33 % de la valeur générée), la Chine continentale affiche une croissance de 63 % de ses importations chiffre d’affaires (et de 54 % en volume). Concentrant 33 % de la valeur, le marché chinois offre depuis 2015 une levée progressive de ses droits de douane (arrivant à 0 % en 2019). Ce qui permet aux vins australiens de tirer leur épingle du jeu pour capitaliser sur l’émergence d’une classe moyenne découvrant les vins étrangers de cœur de gamme. Hong Kong s’inscrit dans la même tendance, devenant la cinquième destination australienne en valeur (+7 %).
Les premiers marchés en volume des vins australiens sont au contraire en léger repli, le Royaume Uni et les États-Unis réduisant leurs achats de 2 %. Si les États-Unis semblent se tourner vers une montée en gamme (avec la croissance des vins vendus plus de 10 $/l), le Royaume-Uni affiche un repli de ses ventes en vrac (qui constituent 80 % de ses volumes importés de vins australiens).