éfinir les grandes orientations pour l’agriculture et l’alimentation pour les années à venir. Tel est l’objectif des Etats Généraux de l’Alimentation qui viennent de se terminer. « Vous pouvez être fiers du travail accompli », a déclaré Stéphane Travert à toutes les parties prenantes, en introduction de la journée de clôture de ces EGA ce 21 décembre à Paris.
Mais l'évènement s’est déroulé sans les représentants de la filière viticole. Ni Jean-Marie Barillère, président du Cniv, ni Jérôme Despey, président du conseil des vins de FranceAgriMer n'y participent. « Nous avions dit que nous ne viendrions pas si l'Elysée n'éclaircissait pas la politique de santé publique à l'égard du vin. Cet éclaircissement n'est pas venu. Nous ne sommes pas à la clôture des EGA. Nous faisons, ce que nous disons », explique Jean-Marie Barillère.
Non seulement ces représentants ne sont pas venus, mais la filière n'a pas rendu son plan de transformation, démandé par le gouvernement. Le document est prêt. Mais il est resté dans les tiroirs du Cniv.
Seul Thomas Montagne, le président des vignerons indépendants de France, s'est rendu à l'événement. «Je suis là, seulement pour voir ce qui se passe, nous a-t-il déclaré. Ces états généraux, c'est une pantalonnade. »
Un boycott qui n'a certainement pas ému Stéphane Travert. « Aujourd’hui nous allons donc tirer les conclusions de ces Etats généraux. Le gouvernement a dressé une feuille de route basée sur les recommandations que vous avez formulées et qui ont fait l’objet de débats, parfois intenses, au sein des ateliers. La plupart sont consensuelles, d’autres le sont moins. Le rôle du gouvernement, c’est, sur cette base, de faire des choix, et, parmi les propositions retenues, de décider celles qui peuvent être suivies et mises en œuvre dès maintenant, celles qui nécessitent un temps de maturation ou de réflexion supplémentaire », a-t-il déclaré